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athena - Appel à communication

athena AT services.cnrs.fr

Objet : Histoire des techniques

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Appel à communication


Chronologique Discussions 
  • From: marie-france.conus AT univ-montp3.fr
  • To: athena AT services.cnrs.fr
  • Subject: Appel à communication
  • Date: Tue, 10 May 2005 14:47:43 +0200

INTERNATIONAL CONFERENCE

9-10-11 octobre 2006



10 MARS 1906 :
LA CATASTROPHE DES MINES DE COURRIERES…
ET APRES ?


Appel à communication

10 mars 1906 : coup de poussières à la Compagnie de Courrières : 1099 morts.
Dans le cadre de la Commémoration du centenaire de la catastrophe, le Centre
Historique Minier du Nord-Pas-de-Calais, organise en octobre 2006 à Lewarde,
un colloque international. L’objectif de ce colloque interdisciplinaire est
de situer cet accident minier dans son contexte historique, politique,
social, culturel et économique, et, au travers de cet évènement dramatique,
d’améliorer la connaissance de l’histoire des risques industriels en Europe.

I. LA CATASTROPHE DU 10 MARS 1906 ET SES CONSEQUENCES

Les évènements constitutifs de la catastrophe doivent être réexaminés à la
lumière de toutes les informations aujourd’hui disponibles : processus du
coup de poussières, conduite des opérations de sauvetage, dispositif de
sécurité…. La dimension humaine de la catastrophe représente un autre champ
d’investigation majeur. Des recherches rigoureuses centrées sur les
différents acteurs du drame (décédés, survivants, veuves, enfants…)
s’imposent. La confrontation à la mort, à la disparition peut donner lieu à
des communications relevant de l’anthropologie. On pourra se centrer sur la
symbolique des funérailles solennelles, sur les autres cérémonies mortuaires,
etc... Enfin, les débats parlementaires, les enquêtes officielles consécutifs
à l’accident et le mouvement de grève qui suit la catastrophe constituent
d’autres champ de recherche possibles. Des comparaisons avec d’autres
catastrophes minières sont les bien venues.

Pour situer la catastrophe dans son contexte économique, plusieurs angles
d’attaque sont envisageables : l’évolution des conditions de production, le
niveau de formation des cadres, des ouvriers. Des comparaisons entre la
Compagnie de Courrières et d’autres grandes entreprises minières seraient
souhaitables. Les aspects financiers afférents aux réparations des préjudices
subis sont encore peu explorés : bilan financier des indemnités, des
souscriptions et des aides financières correspondantes. Sur un plan plus
large, on s’attachera à analyser l’état des savoirs scientifiques sur les
poussières par des approches comparatives avec les grands pays charbonniers
(Grande-Bretagne, Allemagne, Etats-Unis, Belgique…).


II. LA CATASTROPHE MISE EN PERSPECTIVE INTERNATIONALE.

Par son retentissement national et international, la catastrophe fut une
sorte de vitrine tragique du monde de la mine. On pourra s’interroger sur les
différences de traitement journalistique selon les pays ou selon la nature de
l’organe de presse. Comment les modes d’expression, le mode de vie, le
travail des mineurs ont-ils été retranscrits par la presse ? L’analyse du
souvenir de la catastrophe est un thème à approfondir : patrimoine
monumental, brochures, chansons, pamphlets, mémoire orale, oeuvres
romanesques, théâtrales ou cinématographiques inspirées par la catastrophe,
etc. sont dignes d’intérêt. Enfin, l’examen comparatif des commémorations de
Courrières et d’autres catastrophes minières serait intéressant.

Dans quelle mesure la catastrophe fit-elle jurisprudence en matière de
sécurité industrielle ? Quelles conséquences en a-t-on tiré pour l’industrie
minière dans les différents pays ? Comment se sont structurés les services de
secours en milieu souterrain après la catastrophe de Courrières ? La mise en
regard de la catastrophe avec d’autres accidents miniers pourrait apporter de
sérieux éléments d’appréciation sur le caractère exemplaire ou les
spécificités de cet accident, sur le rôle respectif des poussières, du grisou
et des installations électriques… On pourra aussi mettre en parallèle les
moyens dont disposent aujourd’hui les puissances publiques pour définir des
politiques de prévention et de secours en matière de risques industriels.


COMITE DE PILOTAGE

Membres de l’équipe scientifique permanente du Centre historique minier
André Dubuc, Directeur général
Agnès Paris, Conservateur
Virginie Debrabant, Archiviste
Gérard Dumont, Professeur agrégé d’histoire détaché
Représentants du Conseil scientifique du Centre historique minier
Serge Benoit, Professeur agrégé d’histoire à l’Université d’Evry
Arnaud Berthoud, Professeur de philosophie économique émérite de l’Université
de Lille I
André Brossard, Ancien ingénieur des mines en chef
Marie-France Conus, Maître de conférences en sciences économiques à
l’Université de Montpellier III
François-Xavier Debrabant, Historien du droit
Gustave Defrance, Ancien directeur des écoles des mines de Douai et d’Alès
Alexis Destruys, Ancien secrétaire général des Houillères du Nord et du
Pas-de-Calais
Henri Duchâteau, Ancien ingénieur des mines en chef
Jean-François Eck, Professeur d’histoire à l’Université de Lille III
Jean-Louis Escudier, Chargé de recherche CNRS à l’Université de Montpellier I
Gérard Gayot, Directeur de l’IFRESI
Odette Hardy-Hémery, Professeur d’histoire émérite à l’Université de Lille III
Yves Le Maner, Professeur agrégé d’histoire
Michel Poilevé, Ancien ingénieur des mines en chef


PROPOSITIONS DE COMMUNICATIONS
Les propositions de communications, d’une page environ, comprenant les titres
et qualités des auteurs, sont à adresser jusqu’au 15 juin 2005 à :
Mme Virginie Debrabant, Centre historique minier, BP 39 59287 LEWARDE ; email
: vdebrabant AT chm-lewarde.com.

Le comité de pilotage se prononcera dans le courant du mois de septembre
2005. Les interventions orales seront limitées à 20 minutes. La publication
des Actes du colloque sera assurée par le Centre historique minier.


  • Appel à communication, marie-france . conus, 10/05/2005

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