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[jh.barthelemy AT wanadoo.fr]

Après le succès de Penser l'individuation. Simondon et la philosophie de la 
nature (préface de Jean-Claude Beaune, L'Harmattan, mars 2005), qui était le 
premier volet de Penser l'individuation, vient de paraître chez le même 
éditeur son second volet, intitulé Penser la connaissance et la technique 
après Simondon. Voir la table des matières et la 4e de couverture ci-dessous 
(désolé pour la perte relative de mise en forme). 
Jean-Hugues Barthélémy
 

 

TABLE  DES  MATIERES

 

 

 

Introduction : vers l’ « agonie du kantisme »………………...……........5

 

 

Première Partie : Penser la Connaissance

 

Chapitre Premier : de l’usage philosophique 

de la Relativité physique…………………………………...……...17

   1. Entre Bachelard et Wittgenstein : l’idée de 

  « révolution einsteinienne » en philosophie…………….....17

   2. Le cadre épistémologique : Relativité 

  philosophique versus relativisme…………………………..24

   3. Du principe de relativité au réalisme des relations...…….....35

   4. De Kant à nous : prolonger la « révolution  

  copernicienne »…………………………………………..42

 

Chapitre II : de la dualité problématique « onde-corpuscule » à la

« glorieuse synthèse de la Relativité et des Quanta »…………………..49

   1. Le problème de la dualité « onde-corpuscule »……..............49

   2. L’interprétation du quantum d’action 

  comme discontinuité relationnelle………………………..62

   3. Retour sur la « complémentarité » bohrienne.........................68

   4. Champ « sur-continu » et ordres de grandeurs : 

  la question de la théorie de la mesure…………………......78

 

Chapitre III : analogie opératoire et ontogenèse…………….………....85

   1. La notion « spéculative » de transduction, 

  second schème universel…………………………..............85

   2. Première difficulté : de l’ « allagmatique » 

  à la « théorie des phases de l’être »………………………..99

   3. Seconde difficulté : phénoménotechnique 

  et connaissance de la connaissance……………………...112

   4. Physique quantique, information et technique :

  le sens profond du « non-kantisme » ?……………............127

 

 

Deuxième Partie : Penser la Technique

 

Chapitre Premier : place de Du mode d’existence des objets        

techniques dans l’œuvre de Simondon……………………..............139

   1. L’idée de « support » technique du transindividuel………139

   2. Technique et travail : l’insuffisance de l’anthropologie.......149

   3. Par-delà « humanisme » et technicisme : 

       l’auto-transcendance de l’encyclopédisme…………..........156

   4. Le processus de « concrétisation »……………...................168

 

Chapitre II : technique et sens………………………………….....179

   1. « Naturalisation » et « individualisation » 

  de l’objet technique……………………………................179

   2. De l’aliénation machiniste au dialogue avec Wiener….......188

   3. Première difficulté : de la technicité comme 

  « phase » du devenir humain au finalisme résiduel………200

   4. Deuxième difficulté : artefact et « objet technique », 

  ou le problème de l’objectivation……………....................215 

 

Chapitre III : penser le sens 
?.................................................................231

   1. Retour sur quelques tensions internes à l’œuvre 

  de Simondon …………………………………….............231

   2. Le problème du statut de la « connaissance » de       

       l’individuation………………………………………........242

   3. De Simondon à Wittgenstein et retour : 

  le programme d’une Relativité philosophique…….............258

   4. Sens, technique et science : la théorie du              

  décentrement……………………………………….........268

 

Ouverture…………………………………………………........281 

 

Bibliographie……………………………………………….......287    

     

 

 

 

 

Second volet de Penser l’individuation, dont le premier volet était consacré 
à « Simondon et la philosophie de la nature », Penser la connaissance et la 
technique après Simondon poursuit et achève l’exégèse de l’ensemble de 
l’œuvre de Simondon, mais en donnant à cette exégèse un tour plus polémique. 
Aujourd’hui découverte ou redécouverte par un nombre croissant de philosophes 
et scientifiques, la pensée de Simondon ne s’est pas contentée de réhabiliter 
la philosophie de la nature sous la forme d’une ontologie génétique 
non-objectivante. Elle a aussi voulu réhabiliter d’une part l’analogie, en 
faisant d’elle le mode proprement philosophique de « connaissance » si la 
connaissance de l’individuation est elle-même individuation de la 
connaissance, d’autre part la technique, en subvertissant d’un même geste les 
trois oppositions classiques nature/culture, nature/technique et 
culture/technique. 

     Or, traiter dans un même volet les deux thèmes de la Connaissance et de 
la Technique tient à la nature même de cette philosophie, qui pose en effet 
les bases d’une compréhension nouvelle et radicale de la physique 
mathématique comme connaissance techniquement fondée. Parce que cependant ces 
bases simondoniennes ne vont pas jusqu’à penser ce qu’il faut nommer les 
différents modes de décentrement du sujet connaissant en général, elles ne 
font que nous conduire au seuil d’une pensée réellement post-critique, 
c’est-à-dire susceptible de provoquer l’ « agonie du kantisme » annoncée par 
Alexis Philonenko en 1969 dans L’œuvre de Kant. Il s’agit donc à terme 
d’envisager la nouvelle problématique seule capable d’ambitionner la 
Relativité philosophique ou « révolution einsteinienne » que Bachelard et le 
dernier Wittgenstein appelaient tous deux de leurs vœux après la « révolution 
copernicienne » de Kant, et dans le projet de laquelle Simondon s’inscrivait 
déjà.

 

 

     Jean-Hugues BARTHELEMY est Docteur en épistémologie et histoire des 
sciences, et enseigne la philosophie. Spécialiste de l’œuvre de Simondon, il 
est l’auteur de Penser l’individuation. Simondon et la philosophie de la 
nature (Préface de Jean-Claude Beaune, L’Harmattan, 2005), ainsi que 
d’articles consacrés à Simondon mais aussi  Husserl ou Heidegger.