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athena - [Athena] Fw: [Philibert (AFHA)] Autour d'André Le Nôtre : programme 2006-2007.

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Objet : Histoire des techniques

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[Athena] Fw: [Philibert (AFHA)] Autour d'André Le Nôtre : programme 2006-2007.


Chronologique Discussions 
  • From: "DEMEULENAERE Christiane" <christiane.demeulenaere AT culture.gouv.fr>
  • To: "Diffusion-hist des techniques" <athena AT services.cnrs.fr>
  • Subject: [Athena] Fw: [Philibert (AFHA)] Autour d'André Le Nôtre : programme 2006-2007.
  • Date: Wed, 15 Nov 2006 12:03:52 +0100


Christiane Demeulenaere-Douyère
conservateur en chef du patrimoine

Centre historique des Archives nationales
Section du XIXe siècle
60, rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris
tél: 01 40 27 62 94
mél: christiane.demeulenaere AT culture.gouv.fr
----- Original Message ----- From: "autourdandre.lenotre" <autourdandre.lenotre AT laposte.net>
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Sent: Saturday, November 11, 2006 7:48 PM
Subject: [Philibert (AFHA)] Autour d'André Le Nôtre : programme 2006-2007.


AUTOUR D'ANDRÉ LE NÔTRE
Groupe de recherche sur l'histoire de l'art des jardins dans l'Europe moderne animé par Pierre Bonnaure, Hervé Brunon, Georges Farhat et Aurélia Rostaing

autourdandre.lenotre AT laposte.net


PROGRAMME 2006-2007

Les séances se tiendront à l'Institut national d'histoire de l'art, 6, rue des Petits Champs, 75002 PARIS, en salle Vasari (1er étage), de 16h-20h


Lundi 4 décembre 2006 : les grottes en France, XVIe-XVIIe siècle. Christophe Bourel-Le Guilloux et Benjamin Couilleaux.
Christophe Bourel-Le Guilloux, Le "palais de la grotte" de Meudon au XVIe siècle et ses jardins
Benjamin Couilleaux, Nymphées du Grand Siècle : les grottes à décor de coquillages en France, d'Henri IV à Louis XIV

Lundi 5 février 2007 : les jardins de la Renaissance. Flaminia Bardati et Jérôme Zanusso.
Flaminia Bardati, Les jardins du cardinal d'Amboise entre tradition française et influences italiennes
Jérôme Zanusso, Le jardin toulousain de l'évêque de Carcassonne : le domaine de Fontaine-Lestang

Lundi 26 mars 2007 : les potagers. Antoine Jacobsohn et Florent Quellier.
Antoine Jacobsohn, Le potager et le château : histoire d'une rupture (France, début XVIIIe - début XIXe siècle)
Florent Quellier, Les fruits de la civilité, l'engouement des élites du Grand Siècle pour le jardin potager-fruitier

Lundi 4 juin 2007 : en préparation

Lundi 2 juillet 2007 (sous réserve)


RESUMES

Christophe Bourel-Le Guilloux, Le "palais de la grotte" de Meudon au XVIe siècle et ses jardins

Le "palais de la grotte", ainsi dénommé par Vasari, est un chantier de longue haleine. Commencé dès 1555, il se poursuit en plusieurs phases aujourd'hui bien identifiées. Il semble que plusieurs propositions de jardins et un traitement paysager d'envergure soient projetés pour lier ce bâtiment avec le site, le paysage, mais aussi avec les constructions préexistantes comme le château.
Cette grotte aux vastes dimensions, aux effets architecturaux recherchés, est vraisemblablement le fruit d'un dialogue soutenu entre son commanditaire humaniste Charles de Guise, cardinal de Lorraine considéré comme "le second pape en France" et Primatice, architecte et décorateur d'origine italienne.
Cette construction mêlant subtilement architecture, sculpture, promenade, jardin, et poésie renvoie aux modèles de l'antiquité romaine, mais aussi à ceux des architectes de la Renaissance travaillant dans la ville éternelle, et à ceux présents dans la "nouvelle Rome" qu'était Fontainebleau.
Les solutions plastiques et spatiales spectaculaires mises en place à Meudon semblent ainsi instaurer une nouvelle typologie qui influencera les réalisations futures tant en France qu'en Italie.


Benjamin Couilleaux, Nymphées du Grand Siècle : les grottes à décor de coquillages en France, d'Henri IV à Louis XIV

Les nymphées, ou grottes à décor de coquillages, connaissent en France leur heure de gloire au XVIIe siècle. Cet apogée se constate dans la variété des programmes, le goût des commanditaires, la richesse des décors, le renom des artistes, le développement historique et le nombre des monuments conservés. Une typologie architecturale dégage approximativement trois catégories de nymphées selon leur situation spatiale : les bâtiments indépendants, placés sous une terrasse ou bien englobés dans une demeure.
Les nymphées construits entre les règnes d'Henri IV et de Louis XIV voient une affirmation du décor dit de rocailles, grâce à l'émergence d'artistes spécialisés dans leur réalisation. Si quelques noms apparaissent sur des documents, la connaissance de l'art des rocailleurs passe surtout par l'étude des décors encore présents. Chez le roi comme parmi la noblesse, en région parisienne comme en province, ce savoir-faire s'exprime dans la profusion des matériaux, leur coût et leur agencement dans des compositions inventives. Rocailles qui cohabitent aussi bien souvent avec des jets d'eaux et des sculptures, voire des peintures ou des automates.
La rareté et la fragilité de ces monuments insignes du XVIIe appelent des mesures de protection et de mise en valeur très particularisées. Les causes de dégradation sont autant naturelles qu'humaines, entraînant une détérioration du bâti et du décor pouvant mener à leur destruction. La conservation passe par des mesures préventives portant principalement sur les données environnementales et les conditions d'accès. En cas de restauration du décor intérieur, on fait de plus en plus appel à des artisans du domaine de la mosaïque ou de la peinture murale, techniques se rapprochant le plus de celle des rocailles.


Antoine Jacobsohn, Le potager et le château : histoire d'une rupture (France, début XVIIIe - début XIXe siècle)

Selon Susan Campbell (dans son History of Kitchen Gardens, 2005), et avant elle Sir Franck Crisp (dans son Medieval Gardens de 1924, p. 44 et 23), entre le début du XVIIIe et le début du XIXe siècle, le jardin potager et fruitier passe des abords immédiats des châteaux anglais, où il peut être vu à partir des fenêtres, à un emplacement plus éloigné à l'intérieur du parc où il est caché des perspectives générales. Qu'en est-il en France ? Tentons un premier survol de cette question à travers les gravures du traité La théorie et la pratique du jardinage (1709, 1e édition) d'Antoine-Joseph Dezallier d'Argenville et les Plans raisonnés de jardins (1823, 2e édition) de Gabriel Thouin. La comparaison de ces deux sources classiques de l'histoire de l'art des jardins en France permet d'observer que le changement le plus important pour ce qui concerne le jardin potager et fruitier n'est pas son déplacement physique en tant que tel à l'intérieur du parc, car sa position ne semble pas véritablement changer, mais bien la rupture dans son positionnement aux abords de la demeure principale ou château. Il semblerait que soient surtout l'emplacement et la fonction du château qui changent et non ceux du jardin potager.


Florent Quellier, Les fruits de la civilité, l'engouement des élites du Grand Siècle pour le jardin potager-fruitier

Toute maison des champs digne de ce nom doit être ornée d'un jardin potager-fruitier et le don d'une corbeille de fruits, de légumes ou de fleurs provenant de son jardin est un signe d'éducation reconnu et apprécié utilisé tant par le galant en mal d'aventures que par le courtisan en quête de grâces. La civilité classique offre en effet un prisme culturel aux élites pour dresser, à partir de ce jardin utilitaire et d'agrément, le portrait du propriétaire et, éventuellement, lui octroyer son brevet d'honnête homme.
Le jardin potager-fruitier fournit à la sociabilité classique un théâtre prisé où le maître des lieux donne à voir son bon goût par le bel ordonnancement d'une nature domestiquée et par la culture des fruits et des légumes à la mode. Ce jardin est digne de la curiosité de l'amateur. D'ailleurs certains potagers-fruitiers, tant à Paris qu'en province, appartiennent à l'univers aristocratique du cabinet de curiosités : fruits et légumes rares, artifice des techniques, lieu clos spécifiquement aménagé, logique aristocratique de la collection, univers en miniature multipliant les expositions, réseau de jardins de curiosités dont les adresses circulent parmi les amateurs distingués du royaume et d'ailleurs.
Qu'il soit coupé de murs ou d'une seule pièce clôturée, le jardin potager-fruitier correspond à une sensibilité paysagère. Loin d'être soustrait au regard, le potager-fruitier est un ornement strictement codifié du jardin françois conçu pour être vu et visité. L'engouement pour les espaliers à partir du règne de Louis XIII répond à l'appétit des élites pour des fruits fragiles, hâtifs ou tardifs, mais également à la recherche d'un paysage fortement architecturé marqué pour la domination bien visible de la nature par l'homme ; d'ailleurs le XVIIe siècle sera un grand siècle de la taille fruitière. Le plaisir à la vue de parterres bien délimités ou d'un espalier bien dressé renvoie à une vision « absolutiste » d'un monde artificiellement ordonné, réglé et obéissant à la volonté du maître des lieux. Et ne doit-on pas établir un lien entre le dressage du corps des élites, du port du corset à la pratique de l'escrime, et l'enthousiasme du Grand Siècle pour l'espalier, ce « corps » dressé symbole de la mode aristocratique de l'arboriculture fruitière, comme procédant de la même dimension culturelle ?
Utilitaire, le jardin potager-fruitier des élites est également un lieu de production pour la table. Il doit approvisionner une nouvelle cuisine française friande de légumes primeurs, d'herbes aromatiques autochtones et de fruits fondants. Touché par un processus de « civilisation de l'appétit », l'homme distingué doit savoir apprécier la délicatesse d'une chair, estimer la saveur d'une asperge croquante, savourer l'eau d'une poire. Le goût affiché pour des nourritures plus délicates et peu nourrissantes permet de se distinguer du vulgaire recherchant des aliments roboratifs calant l'estomac. De même la préférence pour les légumes frais et primeurs, les fruits précoces ou tardifs à courte maturité de consommation souligne un régime alimentaire ostensiblement libéré des vulgaires contraintes techniques de l'approvisionnement populaire.
Amateur de jardinage, corps dressé, civilité, délicatesse, fin gourmet., le portrait de l'honnête homme ainsi dressé se donne(rait) à voir dans l'entretien d'un potager-fruitier comme dans la corbeille de fruits offerte par Monsieur Tibaudier à la comtesse d'Escarbagnas ou par Arnauld d'Andilly à Anne d'Autriche.


Flaminia Bardati, Les jardins du cardinal d'Amboise entre tradition française et influences italiennes

Le cardinal Georges Ier d'Amboise fut l'un des commanditaires le plus important du règne de Louis XII. Son château de Gaillon, son tombeau et, dernièrement, son palais de Rouen ont fait l'objet de plusieurs études, toutes centrées sur les aspects architecturaux et ornementaux. Seule Élisabeth Chirol, dans sa monographie sur Gaillon de 1952, aborda la question du parc et du jardin du château, sans toutefois pouvoir s'appuyer sur un certain nombre de sources découvertes après 1952.
L'analyse de l'ensemble des résidences commandées par Georges d'Amboise (Gaillon, Rouen, Déville-lès-Rouen et Vigny), en plus d'avoir permis de préciser l'importance de ces demeures dans le développement de l'architecture Renaissance en France, donne la possibilité de saisir plusieurs informations sur les parcs et les jardins du cardinal.
Cette étude actuellement en cours vise à identifier les éléments communs aux espaces extérieurs des quatre édifices en distinguant ceux qui relèvent de la tradition française et ceux qui, au contraire, semblent se référer volontairement aux jardins et aux barchi que le cardinal avait pu connaître et admirer durant ses séjours en Italie, à Rome (1503) et surtout dans le Milanais.


Jérôme Zanusso, Le jardin toulousain de l'évêque de Carcassonne : le domaine de Fontaine-Lestang

Le domaine de Fontaine-Lestang est créé à la fin du XVIe siècle par Christophe de Lestang, évêque de Lodève puis de Carcassonne. Pour aménager le jardin et une grotte artificielle, il fait appel à l'architecte toulousain Souffron et à l'hydraulicien italien Oratio. En 1614, ce jardin comprend une fontaine de marbre blanc poli surmontée d'un Pégase ; une grotte, appelée « pavillon d'agrément voûté », est occupée en son milieu par une table de marbre noir d'où jaillissent des formes (lys, sphère.) actionnées par un système hydraulique. Quatre canaux forment une île artificielle (seul vestige actuel) décorée par des lauriers taillés en forme de bateaux ; enfin, des pièges hydrauliques sont installés pour arroser le promeneur. Le jardin n'est pas fini à cette époque mais nous manquons cruellement de documents par la suite. Le jardin semble avoir souffert du gel puis il est laissé à l'abandon. Ce n'est qu'en 1677 que nous retrouvons sa trace avec son nouveau propriétaire qui retouche les parterres. Aucune mention n'est faite des fontaines, de la grotte ou du savant système hydraulique. Aujourd'hui le château et le jardin ont entièrement disparu sous la cité de la Reynerie.








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