[Athena] Congrès SFHST2008 : appel à communication "Histoire de l'enseignement scientifique et technique"

["Renaud D'ENFERT" <renaud.denfert AT freesbee.fr>]

Title: Congrès SFHST2008 : appel à communication "Histoire de l'enseignement scientifique et technique"

Cher-e-s collègues,
En vue du Congrès de la SFHST qui se tiendra à Paris les 4, 5 et 6 septembre 2008, vous trouverez ci-dessous l’appel à communication concernant la session “Histoire de l’enseignement scientifique et technique”.
Vous pouvez également retrouver cet appel et le télécharger sur la page: http://www.histnet.cnrs.fr/research/sfhst/spip.php?article216
Bien cordialement,
Renaud d'Enfert

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Renaud d'Enfert
IUFM de l'académie de Versailles
Groupe d'histoire et de diffusion des sciences d'Orsay (GHDSO)

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Société Française d’Histoire des Sciences et des Techniques — Congrès de Paris 2008
Session « Histoire des sciences et des techniques et enseignement » — Sous-session A : « Histoire de l’enseignement scientifique et technique : les acteurs »
Responsables : Virginie Champeau-Fonteneau et Renaud d’Enfert, GHDSO-Université Paris-Sud 11
L’historiographie française de l’enseignement scientifique et technique est loin d’être homogène. D’un côté, les historiens de l’enseignement scientifique, notamment lorsqu’ils travaillent les XIXe et XXe siècles, centrent essentiellement leurs travaux sur les contenus d’enseignement ; privilégiant le plus souvent une approche nationale, ils se penchent peu sur les enseignements dispensés dans les établissements techniques. D’un autre côté, les historiens de l’enseignement technique s’intéressent davantage, dans une approche plus globale, aux aspects institutionnels et aux logiques d’établissement plutôt qu’aux disciplines dispensées. En abordant la question des acteurs, individuels ou collectifs (professeurs et élèves, mais aussi pouvoirs publics, savants, industriels, etc.), l’objectif de la session « Histoire de l’enseignement scientifique et technique » du congrès 2007 de la SFHST est de renforcer les liens, en termes de problématiques et de méthodologie, entre histoire de l’enseignement scientifique et histoire de l’enseignement technique.
Ainsi, on pourra s’intéresser à l’engagement d’acteurs, individuels ou collectifs, dans l’institution scolaire en général, ou dans des établissements d’enseignement en particulier, afin d’en faire bouger les contours, d’y introduire de nouvelles disciplines, d’en modifier les plans d’études, voire d’être à l’initiative de la création d’un établissement singulier. De ces acteurs, les savants sont sans doute ceux qui ont été le plus étudiés, mais il semblerait pertinent de renverser la perspective, largement répandue en histoire des sciences, qui consiste à les considérer en premier lieu comme des scientifiques, producteurs de savoirs, et seulement de façon annexe comme des enseignants. Au-delà des grands noms et des figures emblématiques, on pourra aussi s’intéresser à des parcours individuels plus discrets, mais non moins significatifs. Outre la capacité, ou la volonté, de ces acteurs à transformer l’enseignement scientifique et technique, on pourra étudier leurs itinéraires personnels et leurs stratégies. Quels objectifs poursuivent-ils ? Quels arguments avancent-ils pour justifier leurs initiatives ? Quels bénéfices en retirent-ils en termes de carrière, ou de prestige ? Enfin, on pourra s’intéresser aux pratiques quotidiennes d’enseignement, dont les maîtres et leurs élèves sont les acteurs. On pense par exemple aux modalités de mise en circulation des savoirs. Comment les élèves sont-ils enseignés ? Peut-on mettre en évidence des dispositifs singuliers ? On pense également à l’articulation entre enseignement théorique et enseignement pratique, tant dans le cadre des disciplines scientifiques (les travaux pratiques) que de l’enseignement technique (l’articulation école/atelier et plus généralement le rapport au métier).
Les propositions de communication devront être adressées à Virginie Champeau-Fonteneau (virginie.champeau-fonteneau AT u-psud.fr) et à Renaud d’Enfert (renaud.denfert AT u-psud.fr) avant le 15/03/2008. N’excédant pas une page, elles devront donner des indications sur la problématique proposée et sur les sources mises à contribution.