[Athena] {Disarmed} A propos des messageries scientifiques francophones en SHS

[Jean-François PICARD <jean-francois.picard AT mouchez.cnrs.fr>]

Cher Alain Herreman

Je n'ai diffusé le message en question sur Athena que pour l'unique raison de n'avoir pu le faire passer sur Theuth, alors que jusqu'à plus ample informé j'y suis toujours abonné.

cf. ci dessous 

(Votre message pour la liste 'theuth' (ci-joint) a été rejeté. Vous n'êtes pas autorisé à diffuser ce message pour la raison suivante :

La diffusion de messages dans la liste est réservée aux abonnés.

Pour plus de détails, contactez theuth-request AT listes.univ-rennes1.fr). 

En matière de  principes élémentaires auxquels vous voulez bien me rappeler, J'ajouterais que votre remarque prouve à quel point le theuth peut se prévaloir désormais d'un mode de fonctionnement aussi transparent et démocratique que certains pays d'Orient extrême.

Bien à vous.

Le 1 juin 09 à 12:53, Alain Herreman a écrit :

Je vous serais reconnaissant de me demander mon avis avant de diffuser un de mes messages sur une autre liste que celle à laquelle il était destiné.
Je ne pensais pas nécessaire de rappeler un principe aussi élémentaire.

Alain Herreman

Jean-François PICARD wrote:

AA18E762-AC5F-4751-9B4B-85DDCCFBB9D9 AT mouchez.cnrs.fr">

Début du message réexpédié :

De : Jean-François PICARD <jean-francois.picard AT mouchez.cnrs.fr>

Date : 31 mai 2009 21:37:30 HAEC

À : Alain Herreman <alain.herreman AT univ-rennes1.fr>, Theuth Theuth <theuth AT listes.univ-rennes1.fr>

Objet : Rép : [Theuth] liste theuth

Cher Alain Herreman

Etait-il judicieux d'entraîner la messagerie theuth dans le naufrage de l'université (même celle  classée première au classement de Pékin...). Malgré les insuffisances de l'histoire des sciences à la française que vous dénoncez (?), cela n'apparait pas très censé à certains de vos abonnés. Je me permets donc de diffuser ce qui suit sur Athena afin de permettre à d'autres d'apprécier vos arguments.

Bien à vous.

Le 31 mai 09 à 14:43, Alain Herreman a écrit :

Chers collègues,

La discussion engagée pose le problème des modalités de prise de décision au sein de Theuth. Je vais essayer d'être clair et assez bref.

Comme nombre de mes collègues, je retiens les notes des étudiants, auxquels j'ai dispensé cette année un enseignement minimal pour leur permettre malgré tout de passer des examens, parce que c'est un des derniers moyens qui nous reste pour faire entendre notre opposition aux réformes en cours. Les conditions dans lesquelles les enseignements ont été donnés cette année pénalisent fortement les étudiants. Elles pénalisent aussi les enseignants. Ceux qui s'y sont impliqués le savent. La rétention des notes les pénalise encore. Les enseignants qui la font auront probablement des retenues sur salaires, quelques soient les missions professionnelles qu'ils exercent par ailleurs.
Tout cela prend surtout un temps considérable. Pour ces personnes il est difficile et pas forcément souhaitable de participer à des séminaires (je ne m'imagine pas bien expliquant à mes étudiants que leur semestre ait été perturbé, leurs notes retenues, mais que pendant ce temps nos recherches suivent leur cours normal).

Theuth doit-il contribuer à la visibilité des séminaires et des publications de ceux qui décident dans ces conditions de continuer leurs activités de recherche?
Cela me semble pouvoir encore attendre.

Je le crois d'autant plus que les épistémologues et les historiens des sciences français n'ont jusqu'à présent guère contribué aux analyses et aux débats sur des réformes qui redéfinissent pourtant en profondeur la place des sciences dans notre société. On aurait pu penser que les réflexions que nous menons sur les sciences et leurs institutions nous qualifiaient pour être des acteurs majeurs dans le mouvement actuel, que ce soit pour ou contre ; pour comprendre et en faire comprendre les enjeux, pour intervenir efficacement dans les débats et agir au sein des institutions que nous étudions. Cela n'est visiblement pas le cas. Certes, on peut préférer réserver l'efficacité de nos réflexions à la maîtrise des techniques permettant d'obtenir des financements par l'ANR. Il faudra juste ne pas prétendre autre chose quand il s'agira de faire valoir ce que l'épistémologie et l'histoire des sciences peuvent apporter.
Nos disciplines peuvent-elles aujourd'hui indiquer autre chose que le sens des vents dominants ?

Theuth sert de fait surtout à la communication par certains de leurs activités. C'est très bien. Il a été en partie créé pour cela. En partie. Il ne s'agit néanmoins pas là d'échanges mais seulement de communication. C'est une distinction qu'il convient tout de même peut-être de respecter quand son brouillage est au coeur des réformes actuelles et la communication une activité qui tend de plus en plus à dominer les autres dans nos universités et nos organismes de recherche. Chacun peut se reporter aux archives, toujours accessibles, pour apprécier la part des "échanges" sur cette liste. On ne saurait les invoquer pour lever une suspension qui servira, encore une fois, surtout à autre chose.

C'est aussi la pertinence de rendre ou non visibles certaines activités qui guide durant ce temps le choix des messages que je suis amené à laisser passer, étant entendu que Theuth n'a pas vocation à s'ajouter aux listes associatives, syndicales ou de la Coordination Nationale des Universités consacrées aux réformes. A cet égard, c'est avec beaucoup de réticence que je diffuse les annonces des contrats post-doctoraux très courts attachés aux financements ANR qui commencent à être envoyés sur Theuth.

La décision de remise en service de Theuth sera prise suivant les mêmes modalités que celles qui ont conduit à sa suspension et qui sont exactement celles qui président à son fonctionnement quotidien depuis des années.

Un autre fonctionnement de Theuth serait à l'avenir souhaitable. Les personnes qui souhaitent contribuer à cette évolution peuvent me contacter hors liste, une réunion pourra être organisée et des échanges à ce propos pourront toujours avoir lieu sur la liste dès qu'elle sera remise en service.

Bien cordialement,

Alain Herreman

-- isabelle.cantat AT univ-rennes1.fr

Alain Herreman
Université Rennes 1 (1ère au classement du pékin)
Campus de Beaulieu,
35042 Rennes Cedex
Portable : 06 78 41 07 95
Tel: 02 23 23 52 60
Pers. : 02 99 78 20 23

Sans nous sur les réformes universitaires !

Jean-François Picard (3)

tel : 0684722542

MailScanner has detected a possible fraud attempt from "www.histrecmed.fr." claiming to be http://www.histrecmed.fr./

Jean-François Picard (3)

tel : 0684722542

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Alain Herreman
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