[Athena] Séminaire 2009-2010 SYRTE/CAPHES : Qu'appelle-t-on les débuts de la science classique ?

[Jean-François PICARD <jean-francois.picard AT mouchez.cnrs.fr>]

Début du message réexpédié :

De : Nathalie Queyroux <nathaliejj6837queyroux AT yahoo.fr>

Date : 9 novembre 2009 17:18:44 HNEC

À : theuth AT listes.univ-rennes1.fr

Objet : [Theuth] programme séminaire 2009-2010 SYRTE/CAPHES : Qu'appelle-t-on les débuts de la science classique ?

Bonjour,

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous le programme du séminaire 2009-2010, organisé par l'Observatoire de Paris (SYRTE) et le CAPHES, intitulé : "Qu'appelle-t-on les débuts de la science classique ?"

Je vous remercie de votre attention,
Bien cordialement,

Nathalie Queyroux.
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Qu’appelle-t-on les débuts de la science classique ?

Le mardi à 17h - Salle du Conseil, Bâtiment Perrault
Observatoire de Paris - 77, Avenue Denfert-Rocherau - 75014, Paris
Organisé par Michel Blay (SYRTE/CAPHES) et Michela Malpangotto (SYRTE)
Contacts : michel.blay AT ens.fr ; michela.malpangotto AT obspm.fr

Présentation
La naissance de la "science classique" a requis pour sa réalisation une transformation culturelle longue et complexe, que l’on désigne ordinairement par l’_expression_ "révolution scientifique ".
Cette _expression_ n’entend pas désigner la rapidité d’un changement qui, on le sait, s’est étendu sur plus de deux siècles de préparation, mais on entendra plutôt dans le sens d’un cheminement qui a affecté tous les domaines du savoir, lesquels se sont trouvés radicalement transformés vers la fin du XVIIe siècle.
En 1543, la publication du De revolutionibus orbium coelestium, ouvre des débats de fond dans le domaine de l’astronomie, mais ne tardera pas à susciter également des réflexions dans des domaines plus larges d’ordre aussi bien philosophiques que théologiques.
En effet, la réforme copernicienne de l’astronomie, accomplissement de l’humanisme mathématique illustré par Regiomontanus au XVe siècle, n’aura pas seulement des conséquences sur la conception de la nature héritée de la tradition médiévale, mais elle aura aussi des conséquences sur l’idée que l’homme se fait de sa place dans le monde.
De façon plus précise il s’agira donc de comprendre comment la redécouverte des
mathématiciens anciens, ainsi que des philosophies de la nature non aristotéliciennes - notamment l’atomisme - ont stimulé la nouvelle science ; comment le platonisme de Ficin ou de Pic a durablement influencé un Paracelse, un Kepler ou encore un Galilée; comment le naturalisme italien et l’averroïsme ont modifié le concept de la nature et de la surnature, ce qui a permis de considérer autrement un Telesio, un Bruno ou un Campanella. À considérer cette seule énumération, on perçoit combien le concept de science classique est, comme nous venons de le suggérer, difficile à saisir principalement en son commencement. Le but principal de ces
séminaires sera donc celui d’en donner, à travers quelques moments décisifs, objets de débats parmi les historiens, les philosophes et les sociologues, un dessin plus net. Pour ce faire, nous l’analyserons en amont, en aval, dans ses méthodes, et dans ses contextes.

Programme 2009 – 2010

Séance d’ouverture « Qu’appelle-t-on les débuts de la science classique ? »
Michel Blay et Michela Malpangotto
Mardi 8 décembre 2009, 17h

Copernic a-t-il des précurseurs ?
Michel Lerner, SYRTE – Observatoire de Paris
Mardi 15 décembre 2009, 17h

La chute des corps dans la pensée cartésienne
André Charrak et Vincent Jullien, Institut d’histoire de la pensée classique
Mardi 5 janvier 2010, 17h

Commenter sans savoir : Luther et la physique de la Genèse (1535-1545)
Philippe Büttgen, Laboratoire d’Études sur le monothéisme (CNRS/EPHE/Univeristé Paris IV)
Mardi 19 janvier 2010, 17h

Les éclipses du Calendarium de Regiomontanus (1474)
Michel Toulmonde, SYRTE – Observatoire de Paris
Mardi 9 février 2010, 17h

Représentation de l’espace cosmologique au XIVème siècle
Joël Biard, Université François Rabelais, Tours ; Centre d’Etudes supérieures de la Renaissance
Mardi 16 mars 2010, 17h

Séance exceptionnelle
A long way from magnitude to quantity: Valerio and Cavalieri
Ken Saito, Department of Human Sciences, Osaka Prefecture University
Mercredi 17 mars 2010, 17h

L'hypothèse atomiste avant la chimie (XIV-XVIème siècles)
Aurélien Robert, Centre d’Etudes supérieures de la Renaissance (CESR)
Mardi 20 avril 2010, 17h