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athena - [Athena] EHESS, soutenance de thèse sur les politiques du savoir (M. Quet)

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Objet : Histoire des techniques

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[Athena] EHESS, soutenance de thèse sur les politiques du savoir (M. Quet)


Chronologique Discussions 
  • From: Jean-François Picard <jean-francois.picard AT mouchez.cnrs.fr>
  • To: athena AT services.cnrs.fr
  • Subject: [Athena] EHESS, soutenance de thèse sur les politiques du savoir (M. Quet)
  • Date: Mon, 23 Nov 2009 11:07:07 +0100
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Politiques du savoir
Une approche communicationnelle des rapports entre sciences,
 technologies et participation en France (1968-1983)

 

 

Sous la co-direction de Baudouin Jurdant et Yves Jeanneret

 

Composition du jury :

 

-         Michel Callon (Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris)
-         Yves Jeanneret (Université d’Avignon)
-         Baudouin Jurdant (Université Paris Diderot)
-         Joëlle Le Marec (Ecole Normale Supérieure LSH, Lyon)
-         Dominique Pestre (EHESS, Paris)
-         Bernard Schiele (Université du Québec à Montréal)

 

Mardi 8 décembre 2009 à 9 h, en salle 524 de l’EHESS, 54 bd Raspail.

 


Résumé

 

Le champ scientifique n’a pas été épargné par les contestations sociales de l’après 1968. Au cours des années 1970, il fait l’objet de débats intenses et se trouve sous le feu de critiques en provenance de milieux divers. Militants, universitaires, ou encore journalistes et administrateurs de politique de recherche s’interrogent sur les voies d’un développement scientifique et technologique plus démocratique. Dans ce contexte, de nouvelles manières de dire la science et de régler ses rapports avec le politique apparaissent. Un régime de discours émerge, réclamant la participation du public aux choix scientifiques et technologiques.

 

L’analyse de cette émergence est l’objet de la thèse. L’apparition d’une exigence de participation aux sciences et aux techniques est décrite, à travers l’étude de trois pôles de réflexion particulièrement attentifs à la question de la participation : le courant d’autocritique des sciences, la division des politiques scientifiques de l’OCDE et la nouvelle sociologie des sciences. L’approche privilégiée est généalogique et centrée sur les discours. Elle permet d’observer à la fois la diversité des conceptions de la participation en jeu à cette époque, et la façon dont elles s’articulent pour donner lieu à une définition commune. De plus, elle invite à reconsidérer les enjeux de la participation à l’aune de son inscription historique. L’exigence participative formulée au cours des années 1970 joue un rôle dans la généalogie de la participation contemporaine, mais ne s’y réduit pas. Elle couvre un champ de significations variées qu’il importe de mieux caractériser. Ceci conduit à prendre la mesure des autres interprétations, mais aussi des autres « modes de gouvernementalité » auxquels correspond la participation. Une attention spécifique est ainsi portée au modèle de la politique expérimentale.







  • [Athena] EHESS, soutenance de thèse sur les politiques du savoir (M. Quet), Jean-François Picard, 23/11/2009

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