[Athena] Une "curiosité" éditoriale d'Henri Poincaré, entre leçon de choses, histoire des sciences et histoire des techniques

[GERINI Christian <gerini AT univ-tln.fr>]

Chers collègues,
Il m’a paru intéressant de vous signaler la parution de mon modeste  
ouvrage (que j’appelle plutôt « une curiosité ») sur un aspect méconnu  
de l’œuvre d’Henri Poincaré : les cinq « causeries » qu’il rédigea en  
1910 dans une revue pour enfants publiée par Hachette, « Au seuil de  
la vie ». Il y parle de sciences et de techniques, façon « leçons de  
choses », d’où le titre de la rubrique contenant ses textes : « Ce que  
disent les choses ». Deux autres intervenants (et pas des moindres:  
Edmond Perrier  et Paul Painlevé) y rédigèrent aussi des  
contributions, ce qui permit à Hachette d’éditer un an plus tard  
l’ensemble des chapitres des trois hommes dans un ouvrage intitulé,  
justement, « Ce que disent les choses ».
J’ai donc eu envie de republier ce livre en fac-similé avec mise en  
contexte historique - au plan des institutions comme de l’œuvre de  
Poincaré -, et analyse de ses cinq chapitres. Il s’agit d’un travail  
sans prétention hautement scientifique (une « curiosité », je l’ai  
dit), mais qui nous permet de découvrir une autre facette de cet homme  
de génie que fut Henri Poincaré et, au passage, de lire aussi les  
textes non moins intéressants de Perrier et Painlevé.
Il est disponible chez Hermann (http://www.editions-hermann.fr/ ) sous  
le titre : « Henri Poincaré. Ce que disent les choses »
Dans la même revue pour enfants, le cousin d’Henri, Raymond Poincaré,  
rédigea pour sa part les vingt chapitres de la rubrique « Ce que  
demande la cité ». Véritable cours d’instruction civique, à la limite  
de l’endoctrinement comme c’était souvent le cas dans l’éducation des  
enfants à cette époque, il y parle de l’instruction publique et des  
institutions de la République, au présent comme au passé puisqu’il en  
retrace systématiquement l’historique.  Même s’il ne s’agit pas ici de  
sciences, les deux cousins s’inscrivaient dans une même logique  
éditoriale et une même implication dans l’éducation des enfants chère  
à la III° République depuis les lois Ferry. Cette rubrique fit elle  
même l’objet d’une publication séparée par Hachette sous le titre « Ce  
que demande la cité ». Il était logique d’associer le travail des deux  
hommes en republiant aussi les écrits de Raymond, ce qui est à présent  
chose faite dans l’ouvrage « Raymond Poincaré. Ce que demande la cité  
», paru aux éditions Nouvelles Mémoires (Auteur principal : Alain  
Ostenga, http://www.nouvelles-memoires.fr/crbst_14.html)


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