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- From: "Franck Varenne" <fvarenne AT wanadoo.fr>
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- Subject: [Athena] [Parution] Formaliser le vivant : lois, théories, modèles ?
- Date: Tue, 30 Nov 2010 09:34:23 +0100
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Chers collègues,
Je me permets de vous signaler la parution de cet ouvrage.
Bien cordialement Franck Varenne
Formaliser le vivant : lois, théories, modèles ?
Paru le : 01/11/2010 Editeur : Hermann Collection : Visions des sciences ISBN : 978-2-7056-7089-4 EAN : 9782705670894 Nb. de pages : 388 pages Poids : 522 g Dimensions : 15cm x 21cm x 2cm Prix : 34 euros
Quatrième de couverture :
Peut-on formaliser le vivant ? Peut-on réduire une plante à une simple formule mathématique ? Goethe ne l’aurait pas admis. Pour beaucoup encore, cette question ne se pose même pas tant elle peut sembler provocante et contre-nature. Dans une perspective à la fois historique et épistémologique, ce livre rend compte de travaux contemporains qui ont pourtant tous tenté de braver cet interdit. C’est en grande partie sur ce terrain, hautement problématique, que, dans les premières décennies du XXe siècle, on voit naître puis s’épanouir la pratique des modèles mathématiques appliquée aux sciences végétales. On voit en particulier que ces pratiques nouvelles de modélisation entrent en concurrence avec une tradition ancienne de théorisation mathématique des formes du vivant. C’est même devant les limites des essais théoriques récurrents que le tournant formel des modèles se confirme et permet des avancées incontestables. À l’heure où toutes les sciences à objets complexes parlent beaucoup de modèles et moins de théories, est-ce le signe d’une victoire de la « modélisation » au détriment de la « théorie » ? Cette victoire est-elle définitive ? Cela a-t-il toujours un sens de les opposer ? Et qu’en est-il des « lois » ? En proposant une analyse des travaux mais aussi des positions épistémologiques de certains scientifiques impliqués, en explicitant le sens de ce qui les rapproche, de ce qui les distingue ou les oppose, cet ouvrage montre que l’émergence, l’expansion puis la diversification des pratiques de modélisation formelle du vivant ont contribué, sur le terrain scientifique lui-même, à bousculer les rapports épistémologiques traditionnels entre théories, lois et modèles tels qu’ils nous ont été légués par la physique.
SOMMAIRE SYNTHETIQUE Introduction générale........................................ 13 I. Des lois aux modèles.......................... 23 II. Résistance des théories aux modèles................................................. 93 III. Naissance des simulations...... 163 IV. Tournant mathématiste des théories............................................... 219 V. Extension et diversification des modèles : le cas de l’école française de modélisation............. 271 Conclusion — Multiplication des types et des fonctions des formalismes................... 317 Epilogue — Perspective pour la biologie théorique : des théories aux concepts ?........ 333 Bibliographie.................................................... 353 Index des matières........................................... 379 Index des auteurs............................................. 383
SOMMAIRE DETAILLE
Introduction générale 13
I. Des lois aux modèles 23 Chapitre 1 — La mathématisation des formes du vivant, une curiosité 25 1. Morphologie et phyllotaxie géométrique 26 2. La géométrie spirale : une description précise mais sans explication ni application 28 Chapitre 2 — Une critique des mathématisations : les « hélices foliaires » de L. Plantefol 33 Chapitre 3 — Statistique et « loi mathématique hypothétique » chez R.A. Fisher (1921-1922) 39 1. La signification de la mathématisation chez R. A. Fisher : condenser l’information 40 2. Infini hypothétique et modèle statistique : notion d’information et déracinement 45 3. Le rôle d’un infini hypothétique dans le modèle statistique 48 4. La discrimination des causes 53 5. Précision de l’indéterminisme : critique des formules mathématiques générales (1921) 55 Chapitre 4 — La loi d’allométrie de J. Huxley et G. Teissier : de la mesure absolue à la mesure relative 63 1. Le problème des interprétations chimiques et métaboliques de la croissance 65 2. Sur les interprétations métaboliques : Bertalanffy (1932) 71 3. Mathématiser l’élémentaire avant le complexe : J. Monod et G. Teissier (1935) 74 4. Signification épistémologique du passage à l’allométrie : dialectique de la nature et déracinement 77 5. Prenant et Teissier : un physiologisme dialectique 83 Bilan — Modèle, hasard et déracinement des formalismes 89
II. Résistance des théories aux modèles 93 Chapitre 5 — La bio-mécanique de d’Arcy Thompson (1917-1942) 97 Chapitre 6 — La bio-hydraulique de C. D. Murray (1926-1930) 107 Chapitre 7 — La biophysique de N. Rashevsky (1931-1954) 113 1. De la « biologie physique » de Lotka à la forme de la cellule 114 2. Forme et mécanisme de division de la cellule 116 3. Physicalisme unitaire et convergence avec le « positivisme logique » de Carnap 117 4. Morphogenèse des métazoaires et épistémologie des « principes formels » 120 5. Application à la forme des animaux puis des plantes 124 Chapitre 8 — La biophysique d’ingénieur de D. L. Cohn (1954) 129 Chapitre 9 — L’axiomatique du vivant de J.H Woodger (1937) 135 1. Philosophie et embryologie : l’épistémologie de Joseph Henry Woodger 135 2. La « méthode axiomatique » en biologie (1937) 141 3. Un système axiomatique pour la biologie : le système (P, T, org, U,...) 142 4. Impact sur l’embryologie : augmentation de la complexité sans recours au vitalisme 143 Bilan — Physicalisme et axiomatisme, deux stratégies de résistance aux modèles 151 1. Statuts des divers formalismes avant l’ordinateur 153 2. Bilan général de la première époque, dite du déracinement des formalismes 158 III. Naissance des simulations 163 Chapitre 10 — Essor des modèles dans l’après-guerre 167 Chapitre 11 — La simulation comme calcul numérique : A. M. Turing (1952) 171 1. Le modèle chimico-mathématique 173 2. L’influence de l’embryologie chimique 175 3. La modélisation mathématique et le rôle du calculateur numérique selon Turing 178 4. Réception de l’article de Turing en embryologie 181 Chapitre 12 — La simulation comme computation spatialisée : S. Ulam (1962) 185 1. Modélisation et genèse logique sans morphogenèse chez von Neumann 187 2. La réduction des mathématiques à une visualisation combinatoire chez Ulam 188 3. Quand le calculateur numérique est analogique, il simule 194 4. Des « systèmes de réaction binaire » au modèle de ramification végétale 198 Chapitre 13 — La simulation comme génératrice de formes au hasard : M. Eden (1960) 205 1. Lettres, mots, cellules et formes 205 2. Un stochasticisme biologique 211 Bilan — Statut théorique des premières simulations 213
IV. Tournant mathématiste des théories 219 Chapitre 14 — La biotopologie du second Rashevsky (1954-1972) 223 1. Fonction mathématique et fonction biologique : la « biotopologie » ensembliste 227 2. « Organisme primordial » et « propositions existentielles » 229 3. « Tranches » et « propriétés » du vivant : Woodger et le second Rashevsky 230 4. Une conséquence : l’oubli de la forme 233 Chapitre 15 — La biologie relationnelle de Robert Rosen (1958) 235 1. Re-spatialiser le formel : des « propriétés » aux « composants » 236 2. Application de la « théorie des catégories » à la représentation des systèmes biologiques 238 3. Érosion de la résistance aux modèles et reconnaissance des modèles mathématiques 243 Chapitre 16 — Thermodynamique et topologie différentielle des formes 249 1. Arbres fluviaux et arbres botaniques (1945-1971) 249 2. « Entropie généralisée » et phyllotaxie (1969-1973) 253 3. Reconnaissance difficile de la dispersion des « modèles théoriques » 258 4. Une topologie de la morphogenèse en France : Thom et le modèle-paradigme (1968-1972) 260 5. Structuration et institutionnalisation de la biologie théorique en France 1975-1981 266 Bilan — Biophysique, biologie mathématique et phyllotaxie théorique devant l’ordinateur 269
V. Extension et diversification des modèles : le cas de l’école française de modélisation 271 Chapitre 17 — La rencontre entre biométrie et modèles de la biophysique 277 1. Interdisciplinarité et indiscipline : le parcours de formation de J.-M. Legay (1947-1955) 277 2. De Rashevsky à Legay : graphes et ramifications (1968) 281 3. La biocybernétique et ce qu’en retient Legay : tout est lié (1967-1971) 285 4. Le groupe « Méthodologie » de la DGRST : une rencontre avec l’écologie 286 Chapitre 18 — Le rôle spécifique de la philosophie française néo-marxiste 291 1. L’accusation d’idéalisme 291 2. Informatique et Biosphère et la « Méthode des modèles » 296 3. Conséquence de cette épistémologie pour la simulation sur ordinateur 304 4. La ramification du gui : un modèle pour l’épistémologie des modèles 306 Bilan — Le modèle unique n’existe pas 313 Conclusion — Multiplication des types et des fonctions des formalismes 317 Epilogue — Perspective pour la biologie théorique : des théories aux concepts ? 333 1. Une certaine continuité épistémologique 336 2. S’émanciper des horizons formels classiques 341 Bibliographie 353 Index des matières 379 Index des auteurs 383
Un extrait de l’introduction générale est disponible sur le site :
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- [Athena] [Parution] Formaliser le vivant : lois, théories, modèles ?, Franck Varenne, 30/11/2010
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