Accéder au contenu.
Menu Sympa

athena - [Athena] Fwd: Auspan: Archives Nationales

athena AT services.cnrs.fr

Objet : Histoire des techniques

Archives de la liste

[Athena] Fwd: Auspan: Archives Nationales


Chronologique Discussions 
  • From: DEMEULENAERE Christiane <christiane.demeulenaere AT culture.gouv.fr>
  • To: Diffusion-hist des techniques <athena AT services.cnrs.fr>
  • Subject: [Athena] Fwd: Auspan: Archives Nationales
  • Date: Mon, 28 Mar 2011 16:54:33 +0200
  • Mailscanner-null-check: 1301928858.25504@1kY/Uoq0ttd8Ho218Tr1xg



-------- Message original -------- Sujet: Auspan: Archives Nationales Date : Mon, 28 Mar 2011 10:28:34 -0400 De : H-France <h-france AT lists.uakron.edu> Répondre à : h-france AT lists.uakron.edu Pour : H-FRANCE AT lists.uakron.edu


Dear Listmembers, Please find below information concerning the situation in the National Archives and a petition to sign from a French colleague. Please contact Gilles Morin (auspan2008 AT gmail.com) with any questions. Jeannette E. Miller PhD candidate Department of French and Francophone Studies Pennsylvania State University j.miller AT psu.edu Chers collègues, Vous trouverez ci-joint un texte ayant deux objectifs : informer sur la situation actuelle et à venir des archives d'une part, organiser une campagne de soutien aux revendications des lecteurs d'autre part. Le changement de direction des Archives, par delà la question de la Maison de l'histoire de France, conduit à réexaminer la situation et les projets des Archives Natonales. Il importe de se saisir du moment. De nombreuses discussions publiques ou privées avec des archivistes et le personnel nous ont convaincus que l'AUSPAN était la seule association à ne pas dissocier les problèmes pratiques des questions de fonds, comme l'arrêt de la consultation à Fontainebleau et celui du découpage des fonds. Les esprits murissent et nos demandes sont réalistes. En tout cas, n'hésitez pas, s'il vous plaît, à relayer ce texte et à le signer en renvoyant votre accord. Bien cordialement Gilles Morin 23 mars 2011 AUSPAN Association des Usagers du Service Public des Archives Nationales l’heure des choix   Les usagers des Archives Nationales vont connaître des bouleversements majeurs dans les deux ans à venir : ouverture d’un nouveau centre de consultation à Pierrefitte, avec une période de transition où des fonds vont être fermés par roulements, nouvelle répartition des fonds, nouveau système informatique en préparation… Les conditions de toutes nos recherches (universitaires, généalogiques, citoyennes) vont en être profondément transformées. Plutôt que de subir (passivement) ou de contester (systématiquement), nous choisissons d’accompagner cette révolution, à condition que les sages qui nous gouvernent veuillent bien entendre les propositions qui conditionnent, du point de vue des usagers, la réussite du nouveau service public des Archives Nationales.   Les quatre demandes de l’AUSPAN -       La fermeture de Fontainebleau comme centre de consultation : le site, trop éloigné de la gare, est impraticable. Aller à Fontainebleau prend trop de temps, coûte trop cher, pénalise encore plus les usagers de province et les chercheurs étrangers. Des secteurs entiers de la recherche seront sacrifiés (économie, agriculture, écologie, etc.). Nous nous sommes battus depuis l’origine pour voir pour la nouvelle « Cité des Archives » se substituer à Fontainebleau, pas pour voir le centre de Pierrefitte coexister avec Fontainebleau.  -       Des horaires de consultation élargis. Travailler sur archives, quand le dernier carton est communiqué à 16h20, et que la salle de consultation doit être évacuée tous les jours à 16h45, pénalise les usagers les plus défavorisés et les plus contraints : ceux qui habitent loin, ou ailleurs ; ceux qui exercent une autre activité ; ceux qui, étudiants, sont soumis au calendrier universitaire. Vu l’éloignement du centre de Pierrefitte, l’égalité des conditions de recherche exige au minimum le retour à une fermeture quotidienne à 18h. L’amélioration des conditions de recherche exige, elle, l’organisation d’un ou deux nocturnes par semaine (20h). -       Une politique de concertation concernant le projet scientifique des Archives. Les usagers n’ont jamais été consultés sur les grands axes de recherche qui vont conditionner l’activité scientifique des Archives, la conclusion de partenariat, et l’ouverture à des préoccupations citoyennes. Seule une politique de concertation fera des nouvelles Archives nationales non plus seulement un conservatoire, mais un centre d’impulsion de toutes les formes de recherche. -       La diffusion dans les meilleurs délais du calendrier des fermetures de fonds lors de la période de transition afin de permettre à tous les usagers de planifier leurs recherches. L’administration pourrait peut-être saisir là l’occasion de nous informer de la réouverture prévue de certains fonds (tel celui du ministère du Travail inconsultable, le mot est nouveau, la chose est peu banale, depuis maintenant huit ans).   ENCORE UN EFFORT…   Les quatre points précédemment évoqués sont autant de demandes a minima pour assurer dans les faits la refondation du service public des Archives Nationales. Ils ne résument pas l’étendue de nos exigences ; ils ne calment pas non plus toutes nos inquiétudes. La coupure des fonds en 1790 soulève de nombreux problèmes, dont celui d’exporter la Révolution hors de Paris qui fut la ville-phare de cet événement, pour ne rien dire de la Commune dont Paris fut le centre et la ville-martyre. Surtout, la coupure « 1790 » ne correspond pas aux grandes tendances de la recherche. Dans la lignée des études qui font finir le XIXe siècle en 1914, l’AUSPAN aurait souhaité voir ouvert un débat scientifique et archivistique envisageant une coupure des fonds autour de la Première Guerre mondiale. Nous partageons l’avis de Krysztof Pomian sur cette question (le Débat, janvier-février 2011). C’est à partir de ce point que mémoire et histoire s’entremêlent, toute la production éditoriale le démontre. Que le nouveau centre rassemble les archives d’un siècle, de 1914 à 2013, lors de son ouverture, aurait été ainsi plus qu’un symbole, l’acte fondateur d’une politique scientifique appelant à une autre approche de la modernité.  Repensée, la coupure des fonds permettrait de poser autrement la question de la Maison de l’Histoire de France qui ne peut exiger 10 000 m2 d’une institution intégralement dévouée à sa mission : la conservation des archives, et leur mise en valeur auprès du grand public par l’intermédiaire du Musée des Archives, et des expositions temporaires organisées par les conservateurs qui rencontrent un succès croissant. L’AUSPAN n’a jamais été favorable à l’installation sur le site historique des Archives Nationales de la Maison de l’Histoire de France. Mais si les pouvoirs publics maintiennent leur décision, alors  « un euro pour un euro » : tout euro dépensé pour la Maison de l’Histoire de France devra trouver sa contrepartie dans un euro dépensé pour remettre en état les dépôts historiques des Archives Nationales pour lesquels rien ne semble avoir été prévu, aucune ligne budgétaire. Les Archives Nationales sont aujourd’hui toujours en danger dans la mesure où les espaces de stockage de leur site historique ne sont pas aux normes. Quiconque a eu l’occasion de visiter ces lieux demeure interdit devant leur vétusté. Les pouvoirs publics ne peuvent rester sourds à cette nécessité : combien d’années encore les registres du Parlement de Paris devront-ils être communiqués surgelés ? Chaque bouleversement connu par  les Archives Nationales a vu reculer les droits des usagers (horaires d’ouverture restreints, quotas de documents diminués, fermeture de fonds…). Une seule amélioration notable : la paix sociale a évité les fermetures à répétition de la salle de consultation, et la politique d’information a permis d’anticiper sur les séries fermées… De cette avancée, l’AUSPAN prend acte, mais ne saurait rester muette devant ce qu’il reste à accomplir pour définir un service public digne de ce nom, soucieux à juste titre de voir respecter ses acquis, auquel il incombe toutefois aussi des responsabilités : améliorer les conditions de travail de ses usagers qui, pas si mauvais citoyens, sont aussi ses bailleurs de fonds. AUSPAN : auspan2008 AT gmail.com Nom                                    numéro de lecteur                     Adresse électronique                             Signature  


  • [Athena] Fwd: Auspan: Archives Nationales, DEMEULENAERE Christiane, 28/03/2011

Archives gérées par MHonArc 2.6.18.

Haut de le page