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athena - [Athena] Fwd: Conférences du conservatoire des techniques octobre 2011 - juin 2012

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Objet : Histoire des techniques

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[Athena] Fwd: Conférences du conservatoire des techniques octobre 2011 - juin 2012


Chronologique Discussions 
  • From: DEMEULENAERE Christiane <christiane.demeulenaere AT culture.gouv.fr>
  • To: Diffusion-hist des techniques <athena AT services.cnrs.fr>
  • Subject: [Athena] Fwd: Conférences du conservatoire des techniques octobre 2011 - juin 2012
  • Date: Tue, 18 Oct 2011 13:21:38 +0200
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-------- Message original -------- Sujet: Conférences du conservatoire des techniques octobre 2011 - juin 2012 Date : Mon, 17 Oct 2011 14:39:06 +0200 De : Mannoni Laurent <l.mannoni AT cinematheque.fr> Pour : Mannoni Laurent <l.mannoni AT cinematheque.fr>

Bonjour

Veuillez trouver ci-joint le programme des Conférences du Conservatoire des techniques jusqu’en juin 2012, de même qu’un communiqué de presse qui fait suite au colloque international « Cinéma numérique : et si le cinéma perdait sa mémoire ? » qui s’est tenu les 13 et 14 octobre à la Cinémathèque française.

Très cordialement

 

Laurent Mannoni
Directeur scientifique du patrimoine
et du Conservatoire des techniques
Cinémathèque française
Bibliothèque nationale de France
Quai François-Mauriac
75706 Paris cedex 13
T 1 N 17
Tel/Fax 01 53 79 01 56
l.mannoni AT cinematheque.fr

 

 

Ouvert par Costa-Gavras, président de la Cinémathèque française et Eric Garandeau, président du CNC, le colloque autour du thème « Révolution numérique : et si le cinéma perdait la mémoire ? », organisé par la Cinémathèque française et le CNC, s’est tenu les 13 et 14 octobre à la Cinémathèque, en présence de nombreux intervenants et d’un très large public. 35 conférenciers venus de France, Italie, Angleterre, Etats-Unis, Allemagne, Autriche, ont évoqué durant ces deux journées les problèmes d’actualité du cinéma numérique et des cinémathèques : comment conserver pour l’avenir le numérique ? Quel sera le rôle des archives filmiques dans le futur ? Comment restaurer et numériser ? On a senti durant ce colloque comme une sorte d’attraction / répulsion pour le numérique, et au fond c’est bien normal : chaque révolution technique suscite des inquiétudes et des réticences. Chaplin, on s’en souvient, refusait avec énergie d’adopter le film parlant, avant de s’y mettre à son tour avec succès. Tous les intervenants se sont accordés pour dire que le numérique rendait d’énormes services à la prise de vue, à la postproduction, à la diffusion et à la restauration (à condition de respecter les caractéristiques de l’œuvre originale, ce qui n’est pas toujours le cas). La question de la projection numérique (parfois de piètre qualité dans les salles françaises récemment équipées) a suscité des débats vifs et passionnants. Quant à la conservation des données numériques, le problème n’est absolument pas résolu – hormis le retour sur pellicule – et on a senti une véritable attente autour de ce point ô combien délicat et important, non seulement pour les cinémathèques, mais pour la mémoire et l’avenir même du cinéma. Nous n’avons pas entendu, au cours du colloque, de discours nostalgiques puérils autour de la pellicule. On sent en effet qu’une page est tournée, même si elle l’a été trop brutalement pour certains. Quand Milt Shefter, de l’Academy of Motion Picture, venu tout spécialement de Hollywood, nous dit qu’il faudrait classer la pellicule comme patrimoine de l’Humanité, au même titre que la pierre de rosette, cela signifie beaucoup, que le support pelliculaire est presque déjà entré en tant que tel au musée des techniques. Cela étant, il reste tout de même impératif de sauvegarder les chaînes de fabrication de la pellicule et toute la filière des laboratoires en argentique, car le film, ce support souple inventé en 1889, reste la seule solution possible pour conserver le numérique, cette technique ultramoderne. Curieux paradoxe ! La révolution numérique est brutale, rapide, changeante, c’est pourquoi il est impératif  de l’accompagner, de la surveiller, d’infléchir dans la mesure du possible les décisions absurdes, et faire en sorte que le patrimoine pelliculaire, images et sons, soit respecté avec toute sa richesse plus que centenaire. La France est, par chance, l’un des plus cinéphiles au monde. Les pouvoirs publics, sur la question du numérique et de la conservation du cinéma, ne sont pas à la traîne, bien au contraire, on l’a vu avec le tout dernier rapport du CNC. En témoigne également la visite, durant le colloque, de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, qui a tenu à réaffirmer son soutien aux archives cinématographiques. Il y a une collaboration étroite entre le CNC et la Cinémathèque française, comme le prouve l’organisation même de ce colloque et comme le prouve des projets importants en commun (par exemple, la mise en place d’une plate-forme numérique). Il nous faut maintenant ouvrir nos horizons, étudier ce qui se fait dans d’autres milieux, le livre, la photo, les sciences, les arts numériques. Nous remercions tous les conférenciers, qui ont accepté de partager leur savoir, ainsi que les participants aux diverses tables rondes. La Cinémathèque française est fière d’avoir pu organiser ce premier colloque international d’envergure sur la révolution numérique et la conservation des images animées.  

 

Attachment: conférences du conservatoire des techniques octobre 2011 - juin 2012.pdf
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  • [Athena] Fwd: Conférences du conservatoire des techniques octobre 2011 - juin 2012, DEMEULENAERE Christiane, 18/10/2011

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