[Athena] L'administration du vivant et la consistance de l'opinion publique/1er décembre Grenoble

[virginie tournay <vtournay AT yahoo.fr>]

 

 

 

Dans le cadre de la chaire STEP [Science Technology and Politics] de Sciences Po Grenoble et du PAPS [Pôle des Approches Pragmatiques en Science Politique] du laboratoire PACTE 

  

Nous avons le plaisir de vous convier à la première séance du séminaire Petit Pragmatiste 2011-2012 consacrée à :

 

L'ADMINISTRATION DU VIVANT ET LA CONSISTANCE DE L'OPINION PUBLIQUE

 

qui se tiendra

 

jeudi 1er décembre 2011 à 14h

(Amphi E– IEP Grenoble)

 

 

Jean-François Briat

Directeur de l'UMR Biochimie et physiologie moléculaire des plantes

et

Francis-André Wollman

Directeur de l'Institut de Biologie Physico-Chimique (FRCCNRS550)

 

 

pour une discussion autour de leur article paru dans Libération (27 juin 2011)

 

« La bactérie tueuse, la ferme biologique et l'opinion publique »

 

http://www.liberation.fr/societe/01012345570-la-bacterie-tueuse-la-ferme-biologique-et-l-opinion-publique

 

 

La discussion sera animée par

Virginie Tournay, Antoine Doré et Séverine Louvel

 

 

Ce séminaire prolonge le numéro de Sociologie et Sociétés "Quand le vivant devient politique - les avatars de la démocratie technique" paru en 2010 et consacré aux différentes modalités du travail politique lié au domaine du « vivant ».

http://www.erudit.org/revue/socsoc/2010/v42/n2/index.html

 

L’intitulé « vivant » renvoie aux éléments du corps humains engagés dans des enjeux biomédicaux mais aussi aux ressources naturelles liées à des controverses environnementales. L'intérêt porté au vivant est lié au fait que les activités médicales ou environnementales sont par définition beaucoup plus difficiles à stabiliser que celles mobilisant des matières inertes : les scientifiques et les acteurs politiques font face à des entités qui prolifèrent, qui ne se reproduisent pas à l'identique et qui se transforment parfois de façon imprévisible.

 

Ce numéro souligne l’importance de suivre les trajectoires et les controverses autour des technologies engageant la matière vivante. L’objectif est d’examiner la façon dont cette matière « recomposée » est progressivement institutionnalisée : (re-)qualifications scientifique et juridique, commensurabilité, modes de présence publique (de l’insignifiance aux « débordements »).