[Athena] Société de l'histoire de Paris et de L'ile de France, conférences

[DEMEULENAERE Christiane <christiane.demeulenaere AT culture.gouv.fr>]

Veuillez trouver ci-dessous le programme des activités de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France programmées jusqu'en janvier 2013 :

Société de l’histoire de Paris et de l’Ile de France
Activités octobre 2012-janvier 2013

Archives nationales, hôtel de Soubise, Chambre du Prince
60, rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles

> Mardi 9 octobre 2012, à 17 h 30 :
Simon SURREAUX, agrégé de l’Université et docteur en histoire (Université Paris-Sorbonne) :

Soubise chez Soubise : portrait, culture matérielle et fortunes domestiques de Charles de Rohan (1715-1787), prince et maréchal de Soubise

Charles de Rohan (1715-1787), duc de Rohan-Rohan et prince de Soubise, fut l’un des personnages représentatifs de la fin de l’Ancien Régime : sans doute officier général imparfaitement accompli, la faveur royale le fit néanmoins atteindre le bâton de maréchal de France. Immensément riche, ami de madame de Pompadour et de Louis XV, intrigant, ministre d’État pendant près de trente ans, très grand collectionneur, Soubise fut l’un des acteurs de son temps. Après avoir dressé un portrait de la carrière et des déconvenues de cet homme, sa culture matérielle et ses fortunes domestiques en son hôtel de Soubise, siège actuel des Archives nationales, seront remises en lumières. Il s’agira alors d’appréhender la vie quotidienne d’un homme gâté par la Fortune et critiqué par le public.



> Mardi 27 novembre 2012, à 15 h, visite privée de l’exposition La Demeure médiévale à Paris présentée aux Archives nationales, sous la conduite de Mme Valentine Weiss, conservateur du patrimoine aux Archives nationales, commissaire scientifique de l’exposition.

Rendez-vous à 14 h 45 dans la cour de l’hôtel de Soubise, à l’entrée du Musée de l’histoire de France. Attention, visite réservée aux adhérents de la Société de l’histoire de Paris et de l’Ile de France et limitée à 30 personnes. Inscription auprès de Mme Le Maresquier, yvolene.lemaresquier AT gmail.com.



> Mardi 27 novembre 2012, à 17 h 30 :
Marie Boukaik, chargée de recherche au CNRS, Centre Roland Mousnier, Paris-Sorbonne :

Les compagnies théâtrales parisiennes aux XV^e et XVI^e siècles

Alors que l’on croyait que les premiers contrats de troupes théâtrales parisiennes dataient de la fin du xvi^e siècle, les archives notariales de Paris ont révélé des contrats d’association d’acteurs dès la fin du xv^e siècle, dans les premières séries conservées du Minutier central des notaires. L’analyse de ces premiers contrats, qui permettent de renouveler l’histoire du théâtre professionnel, est aussi l’occasion de revenir sur quelques parcours d’acteurs parisiens, celui de Pierre Gringore, écrivain, farceur et entrepreneur de mystères, de ses compagnons Maître Mitou, Jean Seroc, Jean du Pont Alais, Jacques le Bazochien et Maître Cruche, ou sur celui de Jean Anthoine et de sa femme, à la tête d’une compagnie franco-italienne au milieu du xvi^e siècle.



> Mardi 18 décembre 2012, à 17 h 30 :
Bruno Belhoste, professeur d’histoire des sciences à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, auteur de Paris savant. Parcours et rencontres dans le Paris des Lumières (Paris, Armand Colin, 2011) :

Paris savant au temps de Balzac

Dans les premières décennies du xix^e siècle, la vie scientifique à Paris connaît un développement extraordinaire. Les savants sont devenus des notables et des professeurs. Les journaux répercutent leurs débats à l’Académie des sciences et le public se presse dans les jardins et les galeries du Muséum d’histoire naturelle. Au Quartier latin, le haut enseignement rassemble des étudiants venus de partout. Mais le Paris savant de l’âge romantique est loin d’être uniforme. Hors des enceintes officielles, certains contestent le pouvoir des savants cumulards et ouvrent d’autres voies plus hétérodoxes…



> Mardi 15 janvier 2013, à 17 h 30 :
Tiphaine Gaumy, doctorante à l’Ecole nationale des chartes, Paris :

La chapellerie à Paris aux xvi^e et xvii^e siècles

Tout homme de l'époque moderne se déplace la tête couverte, très souvent d'un chapeau. Les Guerres de religion marquent les réussites financières et sociales des chapeliers : certains accusent des faillites, d'autres parviennent à s'intégrer à la haute société et offrent des intérieurs coquettement aménagés.
Mais c'est surtout un tournant pour le métier même. Avec des statuts modifiés trois fois entre 1578 et 1658 et un investissement en temps et en outils très important, il voit son stock s'enrichir grâce aux influences étrangères (espagnoles, polonaises, hollandaises) et aux changements de mode. Grâce au castor et à la vigogne du Nouveau-Monde, une nouvelle catégorie de chapeaux de luxe voit le jour.
Le juteux marché du chapeau attise les convoitises, des merciers qui empiètent sur la vente et la garniture des chapeaux et des fripiers et associés sur leur revente, mais les chapeliers parisiens défendent leurs privilèges et leur renommée qui dépasse les frontières du royaume.



Bien cordialement
Christiane Demeulenaere-Douyère

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Document sans nom

Christiane Demeulenaere-Douyère
Conservateur général du patrimoine
Section du XIXe siècle
Direction scientifique du site de Paris
Archives nationales
60 rue des Francs-Bourgeois
75141 Paris Cedex 03
Tél : 01 40 27 62 94
Télécopie :01 40 27 66 47