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[Athena] Rappel : séminaire "Enseigner l'invention et la création dans les arts et les techniques", 13 novembre "L'enseignement et ses supports"
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- Subject: [Athena] Rappel : séminaire "Enseigner l'invention et la création dans les arts et les techniques", 13 novembre "L'enseignement et ses supports"
- Date: Mon, 10 Nov 2014 20:40:07 +0000
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Chères et chers collègues,
Vous trouverez ci-dessous le détail de la prochaine séance du séminaire "Enseigner l'invention et la création dans les arts et les
techniques" qui sera consacrée à "l'enseignement et ses supports"
Bien cordialement,
Guy Lambert
Eléonore MarantzValérie Nègre
Nadia Podzemskaia
Estelle
Thibault
Institut National d’Histoire de l’Art
(Galerie Colbert) - Université Paris I, 2 rue Vivienne, 75002 Paris
mai 2014 - décembre 2014
Jeudi 13 novembre 2014 - INHA (Galerie
Colbert) – 1er étage – salle AVD – 14h-17h
L’enseignement
et ses supports
PROGRAMME DE LA SEANCE L’enseignement
et ses supports
Présidence : Eléonore Marantz (université Paris 1
Panthéon-Sorbonne)
Intervenants
- Sabine Pasdelou (Université Paris Ouest
Nanterre La Défense - HAR)
Supports d'apprentissage
pour le décor céramique : cours, recueils et textes (France - XIXe
siècle)
- Lucia
Tenconi (Politecnico di Milano)
D’enseigner
à bâtir : l’ « école » d’Enrico Agostino Griffini à Milan
(1939-1969)
Répondant : Alain
Bonnet (Université de Grenoble)
RESUMES DES INTERVENTIONS ET PRESENTATION DES INTERVENANTS
- Sabine Pasdelou (Université Paris Ouest Nanterre La
Défense - HAR), Supports d'apprentissage
pour le décor céramique : cours, recueils et textes (France - XIXe
siècle)
Face à
l’inquiétude des acteurs du secteur artistique industriel au sujet du manque
d’ouvriers qualifiés, notamment dans le secteur de la céramique, de nombreuses
actions sont engagées en faveur de l’apprentissage du dessin. Ces initiatives,
qui se multiplient durant la seconde moitié du XIXe siècle, sont révélatrices
du souci croissant de favoriser cet enseignement à travers la diffusion
d'outils ainsi que la mise en place de pratiques concrètes développant les
compétences techniques chez l’ouvrier, mais surtout d’encourager sa subjectivité
et son sens de l’observation. C'est dans cette optique que cette étude se
propose d'analyser certains supports mis à disposition par ces acteurs à
travers lesquels ils transmettent leurs connaissances selon des projets
pédagogiques qui correspondent à leur sensibilité et à leurs compétences
techniques. Le rôle des cours de dessin, de l’apprentissage au sein de
l’atelier, des recueils et autres textes en lien avec les arts décoratifs
jouent un rôle décisif dans l’apprentissage du dessin comme un savoir-faire
dont le potentiel créatif est transférable d’un support à un autre.
Sabine
Pasdelou est doctorante en histoire de l’art contemporain à l’université Paris
Ouest Nanterre La Défense sous la direction de Rémi Labrusse. Elle effectue ses
recherches sur la production, la distribution et la réception des céramiques
japonisantes diffusées massivement sur le territoire français entre 1861 et
1939. Elle s’intéresse plus largement aux problématiques spécifiques soulevées
par le japonisme populaire et les industries du semi-luxe en France qu'elle a
pu évoquer dans plusieurs interventions lors de colloques internationaux. Parmi
ses activités de recherche, on peut citer sa mission en tant que commissaire,
régisseur, scénographe et auteur du catalogue de l’exposition "Vous avez
dit japonisme ?" (Musée de Creil, 2010). Parmi ses publications, on peut
citer son article "L’apport des modèles japonais dans l’art industriel
français : mobilité des artistes faïenciers et commercialisation des
productions céramique japonisantes" pour les actes du colloque Territoires
du japonisme, Presses universitaires de Rennes, ainsi que son article pour les
actes du colloque Le commerce du luxe - le luxe du commerce, "Le japonisme
popularisé des manufactures françaises de céramique entre 1880 et 1950 : entre
objets de luxe et production courante" (parutions en automne 2014).
-
Lucia Tenconi (Politecnico di Milano), D’enseigner à
bâtir : l’ « école » d’Enrico Agostino Griffini à Milan
(1939-1969)
Une visite au quartier Weissenhof
de Stuttgart, en 1927, révèle à Enrico Agostino Griffini - un professionnel
affirmé de Milan - la nécessité de mettre à jour des connaissances techniques
des architectes italiens, généralement peu enclins à l’expérimentation des
nouvelles manières de bâtir. Griffini s’engage à organiser et à systématiser la
culture technique traditionnelle et son renouvellement, en compilant le premier
manuel d’architecture moderne en Italie et en établissant une méthodologie
spécifique pour l’enseignement des systèmes constructifs à l’université.
Titulaire du cours d’Architecture technique à l’Ecole Polytechnique de Milan à
partir de 1939, Griffin définit une méthode pédagogique basée sur la division
des bâtiments selon leurs composants les plus simples, puis sur leur assemblage
progressif en un corps unitaire. Cette approche du projet de nature
« techno-typologique » est adoptée jusqu’en 1969 par Libero
Guarneri et Carlo Villa, successeurs de Griffini. La répétition des contenus
disciplinaires et de la méthode didactique est typique d’une
« école », c’est-à-dire d’un groupe uni par les mêmes principes
idéologiques. Une étude approfondie des notes de cours rédigées par Villa,
découvertes chez ses héritiers, a permis de définir les outils, les références
bibliographiques, les tests pratiques préparés pour les étudiants et qui sont
à la base de la méthode pédagogique mise en place pour enseigner la
construction à l’architecture à l'Ecole Polytechnique de Milan. Elle a mis
aussi en évidence les forces et les limites de l’« école » de Griffini
et les efforts nécessaires pour le renouvellement de la discipline technique
dans le contexte du changement culturel dicté au système universitaire par les
révoltes étudiantes des années soixante.
Architecte, docteur en Histoire
de l’architecture et de l’urbanisme à l’Ecole Polytechnique de Turin en 2013,
Lucia Tenconi s’intéresse à l’architecture italienne du XXe siècle,
en particulier à la scène architecturale milanaise de la période 1930-1960.
Elle travaille sur les rapports entre architecture et photographie et sur le
développement de la culture technique. Elle collabore aussi avec le CdRR
(Centre Documentation Résidences Royales italiennes), surtout sur des
thématiques en rapport avec la période napoléonienne, et est en charge de deux
cours d’Histoire de l’architecture contemporaine à l’Ecole Polytechnique de
Milan.
Bibliographie sélective
- “Alle origini della Tecnologia
dell’Architettura”, Territorio n. 69,
giugno 2014, Franco Angeli Editore, Milano, pp. 143-151 (en cours de parution).
- “La Tecnologia
dell’architettura al Politecnico di Milano nell’ambito del dibattito sulla
formazione. Le origini della disciplina e l’esperienza di Carlo Villa (1945
-1974)”, thèse de doctorat, tutor Prof. Giuliana Ricci, Ecole Polytechnique de
Turin, Faculté d’Architectura, June 2013 (http://porto.polito.it/2510083/).
Attachment:
SEMINAIRE SEANCE13NOVEMBRE-PRESENTATION.doc
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- [Athena] Rappel : séminaire "Enseigner l'invention et la création dans les arts et les techniques", 13 novembre "L'enseignement et ses supports", Guy Lambert, 10/11/2014
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