[Athena] Colloque "Antoine Desgodets, entre théorie et pratique. Les nouveaux savoirs de l'architecte moderne" - 24 et 25 novembre 2014 - INHA

["Robert CARVAIS" <rcarvais AT noos.fr>]

Cher(e)s collègues,

 

J’ai le plaisir de vous annoncer la tenue d’un colloque international intitulé : « Antoine Desgodets, entre théorie et pratique. Les nouveaux savoirs de l’architecte moderne » qui se déroulera les lundi 24 et mardi 25 novembre prochain à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), Auditorium - Galerie Colbert. Il est organisé par le Centre de théorie et analyse du droit (UMR 7074 CNRS – Université de Paris Ouest Nanterre La Défense) et l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et est soutenu par l’Agence national de la recherche (ANR), le Laboratoire de recherches archéologiques de l’Université de Nantes et l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-La-Villette. Vous trouverez le programme ci-joint.

 

« L’architecte Antoine Desgodets (1653-1728), surtout connu pour Les Édifices antiques de Rome, son œuvre savante majeure émanant d’une commande royale, et pour Les Loix des bâtiments, ouvrage juridique posthume inaugurant une nouvelle discipline, reste encore peu étudié. S’il est avant tout théoricien, on lui reconnaît un véritable goût pour le dessin et il réalisera, dans ses fonctions de contrôleur du Roi, de nombreux relevés, parfois assez techniques. Pourtant, en l’état du savoir actuel, on ne lui connaît que peu de réalisations architecturales.

 

Ce colloque international fait suite au projet d’édition des cours inédits qu’Antoine Desgodets professa à l’Académie royale d’architecture de 1719 à 1728 (www.desgodets.net) soutenu par l’Agence nationale de la recherche, et se propose de faire le point sur ce que l’on sait de cet architecte.

 

Le colloque ouvre des pistes de recherche nouvelles sur les savoirs de l’architecte qui, à partir de Desgodets, se partagent entre des savoirs théoriques classiques repensés à travers leurs aspects techniques (les ordres, notamment qu’il revisite sensiblement, mais aussi la “commodité” qu’il est le premier à enseigner en proposant une typologie de modèles de bâtiments publics, à défaut d’avoir achevé son œuvre sur la bâtisse privée) et des savoirs pratiques qu’il parvient presque à organiser en disciplines universitaires (le toisé qu’il codifie d’une manière différente de celle de son collègue Pierre Bullet et qui sera discuté et amélioré jusqu’à la Révolution ; et le droit des bâtiments qu’il est le premier à commenter de manière complète à partir de la coutume de Paris, de la législation royale et des arrêts de tribunaux, et qui sera repris et mis à jour jusqu’au milieu du xix^e siècle).

 

En fait, Antoine Desgodets réussit là où on ne l’attend pas et suscite une mutation des savoirs qui marque la naissance de l’architecte moderne. »

 

Vous y serez les bienvenus.

Bien cordialement

 

Robert Carvais

 

 

 

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