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athena - [Athena] Fwd: [HistEduc] Appel à communications : les associations d'élèves

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Objet : Histoire des techniques

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[Athena] Fwd: [HistEduc] Appel à communications : les associations d'élèves


Chronologique Discussions 
  • From: Christiane Demeulenaere <christiane.demeulenaere AT gmail.com>
  • To: Diffusion-hist des techniques <athena AT services.cnrs.fr>
  • Subject: [Athena] Fwd: [HistEduc] Appel à communications : les associations d'élèves
  • Date: Fri, 8 May 2015 23:08:01 +0200
  • Authentication-results: t2gpsmtp1.dsi.cnrs.fr (amavisd-new); dkim=pass header.i= AT gmail.com

Il me semble que cet appel à communications pourrait aussi intéresser ceux d'entre nous qui s'intéressent aux associations d'anciens élèves des écoles professionnelles, techniques, d'ingénieurs, etc.



---------- Message transféré ----------
De : Emmanuelle Picard <emmanuelle.picard AT ens-lyon.fr>
Date : 8 mai 2015 19:55
Objet : [HistEduc] Appel à communications : les associations d'élèves
À : atrhe AT listes.ens-lyon.fr



Chers collègues,

 j'ai le plaisir de vous adresser un appel à communications pour deux journées d'études en histoire de l'éducation organisées à Toulouse en octobre 2015 et juin 2016 et portant sur les associations d'élèves.

Bien cordialement
Véronique Castagnet

 
Appel à communications - argumentaire : Les « associations » d’écoliers, d’élèves et d’étudiants, de l’Antiquité à nos jours : apprendre en marge de l’institution scolaire et agir dans la cité ?


La postérité du terme « association » a sans nul doute connu un essor significatif depuis la loi du 1er juillet 1901 qui la définit sous une forme juridique et à des fins non lucratives : « L'association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d'une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité ». L’idée de « former une association », avec comme exemple l’ « Association amicale d’anciens élèves d’un lycée » se composant de « membres », n’est formulée que dans le dictionnaire de l’Académie française de 1932-1935, sans que pour autant une mention particulière ne soit faite aux associations cultuelles nées des modalités d’application de la loi de séparation des Églises et de l’État en 1905. 

En réalité, les sources attestent du développement d’organisations juvéniles, à proximité d’institutions scolaires, dès l’Antiquité : qu’il s’agisse d’un « collegium » (terme générique), d’un « corpus », d’une « sodalitas » (mot latin que les jésuites reprennent à l’époque moderne), ou plus simplement d’une « societas ». Au cours de la période médiévale, le mot « association » s’entend comme synonyme de société ou commerce pour Godefroy, et s’applique aux confréries, lignages et corporations… voire aux universités naissantes. Ce même terme devient aussi synonyme, au XVIe siècle, de « traité de société par lequel plusieurs personnes s’associent ensemble », dans le domaine de la diplomatie,  pour La Curne de Sainte-Palaye. 

Les historiens ont souvent amalgamé ces associations à des « mouvements de jeunesse », à la suite des travaux pionniers de Gérard Cholvy pour la période contemporaine. Ce dernier évoque trois temps pour les XIXe et XXe siècles : celui des œuvres pour la jeunesse, celui des organisations de jeunesse générales et fédérales, celui enfin des mouvements de jeunesse spécifiques et centralisés. Régis Bertrand, pour sa part, réfléchit à la mise en place d’un encadrement pour les jeunes catholiques au XVIIIe siècle, sous le contrôle de l’Église. 

 À ce jour, l’action portée par ces « associations » dans les domaines éducatif, social et politique n’ont que peu retenu l’attention des chercheurs. L’objet de ce colloque est d’élargir spectre des études portant sur la nature, le fonctionnement, et les finalités de ces « associations », de ces « groupements », d’élèves ou d’anciens élèves (dès le plus jeune âge jusqu’à des regroupements d’étudiants en marge des universités). La réflexion collective devra porter sur le temps long, de l’Antiquité à nos jours d’une part, et chercher à tisser des comparaisons à l’échelle internationale d’autre part.


Les propositions de communication pourront porter sur l’un des axes suivant, en ménageant si possible des comparaisons dans le temps et dans l’espace :

La définition, la nature et le fonctionnement de ces « associations » d’élèves, à partir de monographiques étayées par un corpus documentaire conséquent. Quelles tendances générales ces études de cas donnent-elles à voir ?

La composition et l’organisation de ces associations : les bâtiments, les locaux et les personnels d’encadrement sont-ils identiques à ceux de l’institution scolaire (école, collège, université) ? Sont-ils issus de la société civile ? Quels financements président à leur fonctionnement ?

Ces associations proposent-elles des formations en interne ? Sont-elles en relation avec l’institution scolaire pour le développement de compétences spécifiques complémentaires aux apprentissages que l’élève réalise en contexte scolaire ? Apportent-elles un complément de formation ? Cet aspect repose-t-il sur l’investissement d’anciens élèves ?

De quels moyens se dotent-elles pour agir dans la cité ? S’agit-il de mener une action caritative ou culturelle par la distribution d’objets ? de constituer des réseaux ? Quelles sont les retombées observées ? Dans quelle mesure l’institution scolaire en tire-t-elle bénéfice ? Qu’en est-il pour l’ « association » ? 

Ces associations assurent-elles une certaine respectabilité à leurs membres (élèves ou anciens élèves) ? Quelles pratiques réticulaires, à visée éventuellement professionnelle, encouragent-elles ? en quoi constituent-elles un moyen d’action dans la cité ? Quel regard les élèves, et les anciens élèves, portent-ils sur ces associations ? Sont-elles évoquées dans les correspondances, mémoires, autobiographies ? Existe-t-il des représentations iconographiques de ces associations ?



 Modalités de soumission:
Les propositions de communications doivent préciser :
Le titre en indiquant s’il s’agit d’une proposition de communication 

Un résumé (de 15 à 20 lignes) insistant sur le corpus étudié (en indiquant les archives ciblées), la problématique, les aspects méthodologiques (collecte et traitement des données), et les publications déjà disponibles sur la question.

5 mots-clés

Une présentation des travaux précédemment menés, avec indication des 5 dernières publications


Les propositions sont à adresser, par courriel, avant le 15 juin 2015 à l’attention de : Véronique Castagnet-Lars, maître de conférences en histoire moderne,  Université de Toulouse –Jean Jaurès, laboratoire FRAMESPA
veronique.castagnet AT univ-tlse2.fr ; castagnet.veronique AT wanadoo.fr

Une réponse sera apportée à chaque auteur à la fin du mois de juin.

Les travaux se dérouleront, à Toulouse, lors de deux sessions, auxquelles seront conviés les étudiants en Master Recherche et en Master Métier de l’Éducation, de l’Enseignement et de la Formation : le 13 octobre 2015 et le 7 juin 2016. 


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Emmanuelle Picard

Maître de conférences en histoire contemporaine
Institut français de l’éducation / LARHRA (équipe Histoire de l'éducation) -  UMR 5190
Ecole normale supérieure de Lyon
15 Parvis René Descartes, BP 7000, 69342 Lyon Cedex 07
Bureau R 203

http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/membre/11
http://pupitre.hypotheses.org/
http://heloise.hypotheses.org/
http://prosopographie.hypotheses.org/




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Christiane Demeulenaere-Douyère
75020 Paris


  • [Athena] Fwd: [HistEduc] Appel à communications : les associations d'élèves, Christiane Demeulenaere, 08/05/2015

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