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[ATHENA] (Appel DL 30 nov 2015) Colloque "Formes d(e l’)Apocalypse/Forms of (the) Apocalypse", 15-16-17 mars 2016, Paris 8/Le Cube
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- Subject: [ATHENA] (Appel DL 30 nov 2015) Colloque "Formes d(e l’)Apocalypse/Forms of (the) Apocalypse", 15-16-17 mars 2016, Paris 8/Le Cube
- Date: Thu, 29 Oct 2015 20:14:31 +0100
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Call for submissions :
International and transdisciplinary symposium : Forms of (the) Apocalypse, March 15-16-17, 2016 - Le Cube (Issy-les-Moulineaux)
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Organisateurs / Organizers
Sylvie Allouche, Université Catholique de Lyon
Rémy Bethmont, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
Marjolaine Boutet, Université de Picardie Jules Verne
Hélène Machinal, Université de Bretagne Occidentale
Monica Michlin, Université de Montpellier III
Arnaud Regnauld, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
Stéphane Vanderhaeghe, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
Ce colloque s’inscrit dans un projet pluriannuel et transdisciplinaire. Le second opus aura lieu à l’Université de Bretagne Occidentale en 2017. Le troisième et dernier opus se tiendra à l’Université de Montpellier III en 2018.
Les conférences plénières seront annoncées prochainement
ARGUMENT
Au début du 21ème siècle, les thèmes apocalyptiques et post-apocalyptiques envahissent tout autant les bulletins d’information du monde réel que la fiction, dans un contexte culturel dominé par les peurs qui ont accompagné l’histoire des hommes (prophéties religieuses annonçant l’apocalypse et la révélation, peur des fléaux susceptibles d’anéantir l’humanité, le ravissement qui pourrait ne laisser la Terre qu’aux misérables, abandonnés de Dieu). Or, face aux réalités du vingtième siècle (deux guerres mondiales, la bombe atomique) et aux événements du tournant du siècle (les terreurs millénaristes, le 11 septembre), ces thématiques se sont faites plus pressantes. Parallèlement, les transformations technologiques rapides, le tournant numérique, le développement de l’intelligence artificielle et le séquençage du génome humain ont ouvert d’innombrables possibilités, y compris celle d’un devenir « posthumain » à court terme d’une humanité qui ne serait peut-être pas juste augmentée, mais immortelle, débarrassée d’un corps périssable en se téléchargeant sur des machines. Ce que d’aucuns annoncent comme une utopie transhumaniste, d’autres perçoivent comme une dystopie radicale, l’extinction d’un homme « naturel », originaire transformé en une figure blasphématoire, celle du cyborg. De nombreuses œuvres explorent ainsi, de bien des manières — de l’absurde au satirique, du thriller dystopique au film d’aventure (héroïque) — ce qui pourrait advenir si le « progrès » actuel devait signifier un retour brutal au passé (Cartographie des nuages, La route, Le livre d’Eli etc.), voire la disparition de l’humanité même. La relation entre la technoscience et la métaphysique dans la représentation d’un monde sans Dieu, c’est-à-dire la mise sous rature d’un sens eschatologique assignable à la fin du monde (et du verbe) se trouve compliquée par l’impossibilité de l’histoire. En effet, après la catastrophe, qu’elle soit technologique — la bombe atomique (Günther Anders) — ou cosmique — la mort solaire (Jean-François Lyotard, L’Inhumain. Causeries sur le temps, Paris : Galilée, 1988, pp. 17-31) — il n’y aura plus personne pour historiciser, ou créer une archive des récits à venir.
Dès lors que l’histoire des religions se concentre sur les mouvements millénaristes, elle fait apparaître la résurgence de mouvements fondamentalistes et/ou sectaires qui « se spécialisent » dans la fin du monde. Les mouvements millénaristes ont émergé à travers l’histoire britannique et américaine, avec des pics contextuels tels que les guerres civiles anglaises du 17ème siècle ou encore à la fin du 19ème siècle avec l’émergence de puissants courants millénaristes parmi les Evangélistes, souvent liés au développement du fondamentalisme protestant. Depuis le début du vingtième siècle, on constate également un retour à la conscience eschatologique chrétienne au sein des confessions traditionnelles, retour qui a eu un impact sur la pensée et la pratique religieuses. Le millénarisme et la conscience eschatologique sont susceptibles de transformer la vie des communautés religieuses et de renouveler l’imaginaire religieux. En un sens, la fin des temps révélée dans la Bible par les récits apocalyptiques se trouve ramenée au présent pour interroger ce qu’être humain veut dire. Ces interrogations peuvent aussi bien se déployer selon des lignes conservatrices que donner lieu à des percées radicales (à l’occasion de récents débats ecclésiastiques, la pensée eschatologique a fourni de solides arguments en faveur de l’ordination des femmes et du mariage homosexuel, par exemple). Jean-Paul Engélibert analyse la tragédie contemporaine comme une forme laïque de fiction qui place l’homme non plus sous l’œil de Dieu, mais plutôt sous son propre regard critique et rétrospectif (Jean-Paul Engélibert,Apocalypses sans royaume - Politique des fictions de la fin du monde, XXe-XXIe siècles, Paris : Garnier, 2013, p. 10). Cependant, les interrogations métaphysiques des mouvements millénaristes trouvent à coup sûr un écho, non seulement dans diverses formes de fiction contemporaine, mais aussi dans l’historicisation complexe de ce qui apparaît comme un présent suspendu, prêt à basculer dans une fin des temps (et de l’histoire) par trop imminente, ce qui interroge à la fois le concept de temps de même que la possibilité d’un récit historique/fictionnel de la fin du monde. Comme l’écrit Michael Fœssel : « ‘le monde’ désigne une transcendance de type résiduel » (Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique, section 2, chapitre 6, Paris : Le Seuil, 2012, édition Kindle np) qui ne satisfera ni le dévot ni l’artiste posthumain. Il faut encore que les récits fictionnels et historiques s’attaquent au paradoxe suivant : « la fin du monde est l’horizon du monde même » (Après la fin du monde, section 2, chapitre 4).
Si l’on garde à l’esprit le bon mot de Fredric Jameson selon lequel l’humanité a moins de mal à imaginer la fin du monde que celle du capitalisme, on peut interroger les fondements politiques du discours apocalyptique (lié à la peur, servant à manipuler les populations pour qu’elles acceptent un message politique ou religieux donné, à l’instar d’un perpétuel état d’urgence — voir Giorgio Agamben). On peut également souligner que le capitalisme semble en effet précipiter la fin du monde, si bien que nous vivons un moment culturel dans lequel capitalisme et fin du monde sont devenus indissociables (voir Tout peut changer de Naomi Klein, 2015). Si l’on a pu accuser la théorie postmoderniste de sonner le glas de l’histoire, Linda Hutcheon rejette l’accusation selon laquelle le postmodernisme est, par essence, soit anhistorique, soit nihiliste. Ce qui n’empêche pas d’interroger malgré tout les ambiguïtés des textes apocalyptiques et post-apocalyptiques. La prolifération de la fiction apocalyptique est-elle le signe de nos fantasmes les plus secrets qui se jouent d’abord sur la scène fictionnelle avant de s’incarner dans les scripts du « monde réel » (voir Baudrillard sur le 11 septembre ou encore la notion de terreur virtuelle développée par Marc Redfield dans The Rhetoric of Terror) ? L’itérabilité même du récit apocalyptique est-elle une forme toxique/prophylactique — une forme pharmacologique de préparation affective et/ou prophétique aux chocs réels encore à venir (voir Premediation : Affect and Mediality after 9/11 de Richard Grusin) ? De même que les jeux vidéo et les simulateurs de vol servent à entraîner les soldats et les pilotes, sommes-nous en train de nous préparer à l’apocalypse plutôt que de l’éviter en transformant la société ? La nature cyclique et récurrente de ce qui a trait à l’apocalypse en tant que peur culturelle et thématique fictionnelle vide-t-elle paradoxalement cette peur de toute substance, ou bien ces réécritures constituent-elles, au contraire, des manières d’imprimer au fer rouge les exigeantes urgences de l’heure présente (citant Martin Luther King dans un tout autre contexte) dans l’inconscient politique collectif ?
Ce que « Forme d(e l’) Apocalypse » se propose d’explorer ne se limite pas à la simple persistance des peurs apocalyptiques archaïques ou à l‘émergence de nouvelles frayeurs, mais les discours et les motifs spécifiques de l’apocalypse, véhiculés par la littérature, le cinéma et autres formes… Le thème de l’apocalypse contamine-t-il la langue en retour (voir la langue confuse des sections post-apocalyptiques de Cartographie des nuages, ou les formes hybrides qui mêlent code informatique et langues naturelles dans différents exemples de la fiction et/ou de la poésie numérique) ? Si la postmodernité est hantée par des formes de l’apocalypse passées (les guerres mondiales, la Shoah, Hiroshima…) et par celles qui restent à venir (cf. Derrida), les représentations de l’apocalypse miment-elles de fait les mécanismes traumatiques —répression, ellipse, blanc, auxquels s’ajoutent le retour du refoulé ou de souvenirs verrouillés sous formes de flashes post-traumatiques, formes ou récits violents, « embrouillés », chaotiques, et non linéaires ? Les théories de Vilèm Flusser contribueront ici à nous aider à penser ce qui pourrait être un nouveau paradigme technologique tandis que « la linéarité de l’histoire se voit opposée à la circularité des images techniques. L’histoire avance pour se traduire en images — en une posthistoire » (Into the Universe of Technical Images, Nancy Ann Roth tr., Electronic Mediations, vol. 32, Minneapolis, MN, et Londres, GB : University of Minnesota Press, 2011, p. 57). En d’autres termes, la fin de la narrativité. L’apocalypse convoque la notion d’horizon non seulement en tant que fin téléologique, mais aussi en tant que champ de potentialités qui caractérisent le monde indéfini qui va finir, ce qui implique la délinéation de sa, ou de ses formes. Tandis que le genre semble exclure tout récit linéaire, toute profondeur psychologique des personnages et toute fin heureuse, un certain nombre de romans post-apocalyptiques semblent suivre un scénario optimiste, à défaut d’être réconfortant — alors même que d’autres abordent « l’après » catastrophe avec un humour noir, distancié, absurde, et désincarné.
Les langues du colloque seront le français et l’anglais.
Merci d’envoyer vos propositions via EasyChair (cf. lien infra) ainsi qu’une brève présentation bio-bibliographique :https://easychair.org/conferences/?conf=apoc2016.
Date limite de soumission : 30 novembre 2015.
N’oubliez pas de téléverser votre proposition au format PDF sur le site (moins de 3000 signes)
Pour tout autre renseignement, merci de nous contacter à l’adresse suivante 2016apoc at gmail dot com
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Forms of (the) Apocalypse
March 15-16-17, 2016, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis / Le Cube (Issy-les-Moulineaux)
This symposium is part of a transdisciplinary and pluriannual project. The second opus will take place at Université de Bretagne Occidentale in 2017. The third and last opus will be held at the university of Montpellier 3 in 2018.
Keynote conferences to be announced very shortly.
ARGUMENT
Apocalyptic and post-apocalyptic themes pervade both real-world news and fiction in the early 21st century, within a cultural context dominated by fears that have accompanied human history (religious prophecies of apocalypse and revelation, the fear of plagues that could destroy humanity, the rapture that may leave the Earth only to the godforsaken). These fears have taken on a new urgency with 20th-century realities (two World Wars ; the nuclear bomb) and turn-of-this-century events (terrors of the Millenium ; 9/11). Meanwhile, rapid technological change, the digital turn, the rise of artificial intelligence, and the sequencing of the human genome have raised numerous possibilities, including that humanity shortly become “posthuman,” perhaps not merely enhanced but immortal, doing away with a perishable body while downloading itself into machines. What some herald as a transhumanist utopia, others see as absolute dystopia, the extinction of a “natural,” originary man turned into the blasphemous figure of the cyborg. Numerous works thus explore, in many modes – from the absurd or the satirical, to the dystopian thriller or (heroic) adventure film – what might happen if current “progress” meant either a brutal return to the past (Cloud Atlas, The Road, The Book of Eli, etc), or the disappearance of humankind itself. The relationship between technoscience and metaphysics in the representation of a world without God, that is the erasure of an eschatological meaning ascribable to the end of the wor(l)d, is further complexified by the impossibility of history since after the catastrophe, be it technological — the nuclear bomb (see Günther Anders) — or cosmic — solar death (Jean-François Lyotard, The Inhuman. Reflections on Time. Geoffrey Bennington and Rachel Bowlby tr., Cambridge, GB : 1991, pp. 8-24) — there will be no one left to historicize, or create an archive of the narratives to come.
Focusing on millenarian movements, the history of religions reveals the resurgence of fundamentalist and/or sectarian movements “specializing” in the end of the world. Millenarian movements have emerged throughout British and American history with contextual peaks such as the English civil wars of the 17th century or at the end of the 19th century with the emergence of a powerful millenarian trend among Evangelicals, often linked to the development of Protestant fundamentalism. Since the beginning of the twentieth century, there has also been a return to a Christian eschatological awareness in mainstream denominations which has had an impact on both religious thought and practice. Millenarianism and eschatological awareness have the potential to transform the life of religious communities and renew the religious imagination. In a sense the end-times revealed in Biblical apocalyptic narratives are brought into the present and question what it means to be human. This questioning may unfold as much along radical as along conservative lines (eschatological thought has provided strong arguments in favour of the ordination of women and of gay marriage, for example, in recent ecclesiastical debates). Jean-Paul Engélibert analyzes contemporary tragedy as a lay form of fiction that no longer places man under the eye of God but rather under his own retrospective critical gaze (Jean-Paul Engélibert, Apocalypses sans royaume - Politique des fictions de la fin du monde, XXe-XXIe siècles, Paris : Garnier, 2013, p. 10). The metaphysical interrogations of millenarian movements, however, certainly find an echo not only in various forms of contemporary fiction but also in the complex historicization of what appears to be a suspended present, on the verge of an all too imminent end of times (and history), questioning in turn the very notion of time itself and the possibility of a historical/fictional narrative of the end of the world. As Michael Fœssel argues, “‘the world’ designates a transcendence of a residual type”(Michael Fœssel, Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique, section 2, chapter 6, Paris : Le Seuil, 2012, édition Kindle np.) that will satisfy neither the devout nor the posthuman artists. A paradox remains to be addressed by both fictional and historical narratives : “the end of the world is the horizon of the world itself” (Après la fin du monde, section 2, chapter 4).
Bearing in mind Fredric Jameson’s quip that it is apparently easier for humanity to imagine the end of the world than the end of capitalism, one can question the politics of apocalyptic discourse (fear-based, used to manipulate populations into accepting a given religious message or a political one such as the permanent state of emergency, see Giorgio Agamben, etc). One can also point out that capitalism does seem to be hastening the end of the world, so that we are living a cultural moment in which the two are indistinguishable (see Naomi Klein’s This Changes Everything, 2014). While postmodern theory may have been accused of being an “end of history” in itself, Linda Hutcheon has rejected this accusation that postmodernism is, essentially, either a-historical or nihilistic. One may nevertheless question the ambiguities of apocalyptic and post-apocalyptic texts. Is the onslaught of apocalyptic fiction a sign of our deepest fantasies, first enacted in fiction then coming to life in “real-world” scripts (see Baudrillard on 9/11, or Marc Redfield’s notion of virtual terror in The Rhetoric of Terror) ? Is the very iterability of the apocalyptic narrative a form of toxic/prophylactic – a pharmacological form of affective and/or prophetic preparation to actual shocks to come (see Richard Grusin’s Premediation : Affect and Mediality after 9/11) ? Just as video games and simulation flights are used to train soldiers and pilots, are we, as populations, training for the apocalypse rather than changing our societies to avoid it ? Is the recurring and cyclical nature of the apocalyptic as a cultural fear and as a fictional theme something that paradoxically makes the fear itself seem hollow, or are the rewritings, on the contrary, ways of burning into the collective political unconscious the fierce urgency of now ? (quoting Martin Luther King, here, in an entirely different context).
“Forms of (the) Apocalypse” will explore the persistence of archaic apocalyptic fears — or the birth of new ones—, as well as the specific discourses and motifs of the apocalypse carried by literary, filmic, and other works. Does the theme of the apocalyptic reflexively contaminate language itself (see Cloud Atlas’s garbled language in its post-apocalyptic sections, or hybridized forms of computer code and natural languages in various instances of digital literature and e-poetry) ? If postmodernity itself is haunted both by forms of apocalypse that have already occurred (World Wars, the Holocaust, Hiroshima…) and by those that are still to come (Derrida), do representations of the apocalypse mimic the workings of trauma – suppression, ellipsis, blankness, and the return of the repressed or locked-out memory in forms of post-traumatic flashes, violent, ‘jumbled,’ chaotic, non-linear narrative or forms ? Vilèm Flusser’s theories may help us think what may turn out to be a new technological paradigm as “the linearity of history is turned against the circularity of technical images. History advances to be turned into images — posthistory.” (Vilèm Flusser, Into the Universe of Technical Images, Nancy Ann Roth tr., Electronic Mediations, vol. 32, Minneapolis, MN, et Londres, GB : University of Minnesota Press, 2011, p. 57). In other words, the end of narrativity. The apocalypse calls up the notion of horizon not only as a teleological end but also as a field of potentialities characterizing the indefinite world that is to end, which involves the delineation of its own form(s). While the genre seems to preclude linear narrative, in-depth characterization and happy ends, a number of post-apocalyptic novels do seem to follow hopeful, if not uplifting scripts – even as others adopt a distanced, absurd, disembodied, black humor take on “after” the catastrophe.
The working languages of the symposium will be French and English. Contributions may be submitted in either language and should not exceed 3000 characters.
This international conference welcomes proposals addressing the issue of code from a wide variety of academic fields and art practices.
Please submit your abstracts via EasyChair (link below) as well as a brief bio-bibliographical note :https://easychair.org/conferences/?conf=apoc2016
Deadline for submission : Nov. 30, 2015.
Do not forget to upload your document in PDF format (no more than 3000 characters).
For further information, you may write to 2016apoc at gmail dot com
- [ATHENA] (Appel DL 30 nov 2015) Colloque "Formes d(e l’)Apocalypse/Forms of (the) Apocalypse", 15-16-17 mars 2016, Paris 8/Le Cube, sylvieallouche10, 10/29/2015
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