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athena - Re: [ATHENA] séminaire Anthropologie des techniques du corps jeudi 4 mai 2017

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Objet : Histoire des techniques

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Re: [ATHENA] séminaire Anthropologie des techniques du corps jeudi 4 mai 2017


Chronologique Discussions 
  • From: Arnaud Dubois <arnaud64.dubois AT gmail.com>
  • To: Arnaud Dubois <arnaud64.dubois AT gmail.com>
  • Subject: Re: [ATHENA] séminaire Anthropologie des techniques du corps jeudi 4 mai 2017
  • Date: Mon, 15 Jan 2018 19:34:37 +0100
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Bonjour,

Le séminaire « Anthropologie des techniques du corps » reprend cette année au Musée des arts et métiers. Cette année nous nous proposons de réfléchir aux techniques ethnographiques d’observation et de documentation du gestes techniques. Vous trouverez le programme en pièce jointe. 

Pour la séance inaugurale le jeudi 1 février 2018 de 18h à 20h à la salle de conférence du Musée des arts et métiers, nous aurons le plaisir d’accueillir Hervé Munz (University of Geneva), pour une intervention intitulée Les doigts fertiles. Ethnographier les régimes de visibilité et la formation du regard professionnel dans les transferts internationaux de savoirs

«  Qu’est-ce que regarder et qu’est-ce que voir pour les gens de métier ? Comment un anthropologue peut-il avoir accès à ces regards connaissants ? Et comment peut-il caractériser les régimes de visibilité – ces conjonctions sociohistoriques de pratiques, d’artefacts, de techniques, de discours, de normes et d’institutions – sur lesquels ces chemins de connaissance sont fondés ? Basée sur deux enquêtes de terrain menées dans des écoles techniques et des centres de formation liés à l’activité horlogère en Suisse et à Hong Kong, cette intervention interroge les enjeux de la vue, de la visibilité et du regard dans l’apprentissage des savoirs professionnels. Portant sur la sensorialité et les transferts de techniques liées au service-après-vente des montres « suisses » en Grande Chine, l’exposé adresse plus particulièrement le problème sens/connaissance au métier d’horloger à travers une réflexion sur sa mobilité transnationale, sa propension à se transformer en circulant et sa nature synesthésique. Deux questions organisent le propos : de quels outils méthodologiques l’anthropologie dispose-t-elle pour caractériser le savoir voir en train de se faire ? En quoi ces outils demeurent-ils résolument ambivalents, laissant ainsi apparaître toute la problématique des rapports entre savoir, corps et voilement ? » 

Vous y êtes tous cordialement invités

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Arnaud Dubois



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