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Objet : Histoire des techniques
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[ATHENA] Séminaire GT 41 Statut des restes et violences de masses, Jeudi 4 octobre 2018, 18h-20h30, Salle 2 (Université Paris 1, 12 place du Panthéon, 75005 Paris)
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- From: Marina Maestrutti <Marina.Maestrutti AT univ-paris1.fr>
- To: athena <athena AT services.cnrs.fr>, diffparis1 <diffparis1 AT cines.fr>
- Subject: [ATHENA] Séminaire GT 41 Statut des restes et violences de masses, Jeudi 4 octobre 2018, 18h-20h30, Salle 2 (Université Paris 1, 12 place du Panthéon, 75005 Paris)
- Date: Fri, 28 Sep 2018 15:54:16 +0200
Le groupe Corps, techniques et société (Association Française de Sociologie) et le Cetcopra /Paris 1 (Centre d’étude des techniques, des connaissances et des pratiques) présentent :
Statut des restes et violences de masses
Jeudi 4 octobre 2018, 18h-20h30,
Salle 2 (Université Paris 1, 12 place du Panthéon, 75005 Paris)
Migrants morts en mer, victimes d’attentats, de guerres, de génocides ou de catastrophes, les cadavres des morts collectives interpellent et bousculent les survivants. Que faut-il faire de ces corps, parfois réduits à leurs fragments épars ? Comment et pourquoi les identifier ? Pratiques médicales et scientifiques, ou bricolages locaux et citoyens, ces restes sont l’objet d’investigations et de manipulations visant à leur donner du sens. Il sont aussi l’objet de captations médiatiques qui bâtissent un discours sur la trace, ou sur son effacement. Des uns aux autres, quelles manipulations, quels cultes, quelles destinations finales et quelles pratiques du souvenir sont-elles envisagées pour ces dépouilles souvent anonymes ? Que se passe-t-il lorsqu’il n’y a plus de restes du corps récupérables, ou lorsque ceux-ci ne permettent pas une identification ? Qu’est-ce qui aujourd’hui fait trace et quels signes sont mobilisables pour conserver la mémoire de ces morts là ? Lors de notre premier séminaire consacré à ce thème, nous avions posé ces questions à partir de l’étude d’un cas : celui des migrants morts de l’ile de Lampedusa. Notre réflexion sur la gestion des restes d’humains (restes matériels des corps, objets, traces diverses) se poursuivra durant cette séance en élargissant le champ à des investigations incluant d’autres formes de violences de masse. La question des pratiques, des usages, des bricolages rejoindra celle du statut de ces restes, et de leur construction même comme restes ou comme traces. Avec les communications de : Elisabeth ANSTETT (Anthropologue, directrice de recherche au Cnrs, chercheure à l'UMR Adès (Anthropologie bio-culturelle, Droit, Éthique et Santé) : Absents, anonymes ou fragmentés ; l’impossible prise en charge rituelle des restes humains en contexte de crimes de masse Guido NICOLOSI (Sociologue, maître de conférences à l’Université de Catane ) : Mort en migration : « sémiotique du génocide » et gestion symbolique des restes Ce séminaire s’adresse à tous les publics – Entrée libre et gratuite.
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Marina Maestrutti
Maitre de conférences en Sociologie
Département de Sociologie (UFR 10)
CETCOPRA (Centre d'Etude des Techniques, des Connaissance, des Pratiques
13, rue Sainte Croix de la Brétonnerie 75004 Paris
Téléphone : +33 142788450 - Fax : +33 1 - Portable : +33 617477652
Maitre de conférences en Sociologie
Département de Sociologie (UFR 10)
CETCOPRA (Centre d'Etude des Techniques, des Connaissance, des Pratiques
13, rue Sainte Croix de la Brétonnerie 75004 Paris
Téléphone : +33 142788450 - Fax : +33 1 - Portable : +33 617477652
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- [ATHENA] Séminaire GT 41 Statut des restes et violences de masses, Jeudi 4 octobre 2018, 18h-20h30, Salle 2 (Université Paris 1, 12 place du Panthéon, 75005 Paris), Marina Maestrutti, 28/09/2018
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