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Objet : Histoire des techniques
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- From: Virginie Fonteneau <virginie.fonteneau AT u-psud.fr>
- To: athena AT services.cnrs.fr
- Subject: [ATHENA] Soutenance de thèse Laurent Le Meur 12 octobre
- Date: Wed, 3 Oct 2018 17:02:04 +0000 (GMT)
Chères et chers collègues,
Je suis ravie de vous transmettre ce message de la part de Laurent Le Meur.
Bien cordialement,
Virginie Fonteneau
Bonjour,
J'ai le plaisir de vous inviter à ma soutenance de thèse intitulée « Produire des corps et produire des faits : les appareils de voie sèche et la mécanique chimique en France entre 1850 et 1884 »
Encadrée par Stéphane TIRARD (Professeur des universités, Université de Nantes) et Virginie FONTENEAU (Maître de conférences HDR, Université Paris-Sud/Université Paris Saclay)
Elle se tiendra le vendredi 12 octobre 2018 à 14 h en Salle des séminaires du Centre François Viète de la Faculté des sciences et techniques de Nantes.
Le jury sera composé de :
José Ramón BERTOMEU-SÁNCHEZ, Professeur, Université de Valence
Laurence LESTEL, Directeur de recherches au CNRS, Sorbonne Université
Muriel GUEDJ, Maître de conférences HDR, Université de Montpellier
Sacha TOMIC, Docteur en épistémologie, HST, Chercheur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, IHMC
Vous êtes également conviés au pot qui suivra la soutenance, en salle Anne-Claire Déré (Centre François Viète).
Laurent Le Meur
Résumé
Une des branches de la chimie physique, la chimie physique des réactions, doit son développement à des recherches en voie sèche entre 1850 et les années 1880 prolongeant la mécanique chimique du début du XIXe siècle qui reposait principalement sur la chimie des sels. C’est l’objet de cette thèse. En mettant en oeuvre une méthodologie basée sur l’étude des appareils de laboratoire en relation avec les idées, le contexte technique, les facteurs sociaux et les techniques de narration expérimentale, l’enjeu est aussi de contribuer à une épistémologie de l’expérience et du fait scientifique. L’analyse porte sur les recherches françaises en voie sèche, source de nombreux faits régulièrement cités dans des traités de chimie physique postérieurs à 1885. J’identifie deux périodes de production des faits : de 1850 à 1867, des faits nouveaux puis, de 1867 à 1884, des faits plus nombreux et plus standardisés organisés par des lois et des formalismes. Mon analyse montre comment les faits nouveaux sont le produit de collectifs techno-scientifiques regroupant des professeurs, des fabricants d’instruments et des industriels, avec d’une part, un collectif minéro-métallurgique de hautes températures et d’autre part des collectifs liés à la pharmaco-chimie. Les opérations de production de corps y jouent un rôle central. Les faits sont ensuite retravaillés dans le cadre d’une recherche de lois expérimentales par des groupes plus spécialisés puis pris en compte dans des réflexions théoriques plus larges. L’analyse de la dynamique de ces collectifs permet de comprendre finalement comment des voies particulières de recherche se rejoignent pour aboutir à la fin du siècle à la proposition de disciplines organisées, comme la chimie physique des réactions.
Virginie FONTENEAU Etudes sur les Sciences et les Techniques Groupe d'Histoire et de Diffusion des Sciences d'Orsay Bureau - Bâtiment 407 - Rue du Doyen Georges Poitou 91400 Orsay |
- [ATHENA] Soutenance de thèse Laurent Le Meur 12 octobre, Virginie Fonteneau, 03/10/2018
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