[ATHENA] Retour sur la journée d'hier et sur les fusils d'assaut à Tours ce matin

[Christelle Rabier <christelle.rabier AT gmail.com>]

 

***Dans la continuité des messages sur l'avenir de l'enseignement supérieur et la recherche qui nous intéressent tous et toutes, y compris les historien-nes des sciences et des techniques, et les praticien-nes de l'histoire économique, je me permets de vous faire suivre les derniers billets d'Academia. Bonne lecture, ChR***

Chères et chers collègues,

je vous prie de trouver ci-dessous deux billets de blog Academia, qui montrent que la situation est en train de se tendre.

Le premier fait le bilan de la journée du 21 janvier 2020, qui marque très certainement un tournant dans la mobilisation universitaire

• Struggle for life: une revue de presse internationale (https://academia.hypotheses.org/8395)
  

Le second doit davantage vous inquiéter, même s'il concerne la faculté des Tanneurs à Tours, où certain-es d'entre vous ont étudié, ou, comme moi, enseigné.

• Répressions policières à Tours à la demande du Président Philippe Vendrix (https://academia.hypotheses.org/8395)
  

Il me semble que nous devons envisager l'ensemble des dimensions du coflit en cours, et ne pas minorer  l'idéologie en acte au sommet de l'Etat, que ferait rire ou hurler tout historien ou historienne des sciences normalement constitué-e, idéologie parfaitement incarnée par le Conseiller Enseignement supérieur et recherche, candidat au Hcéres, dont je vous invite à écouter et lire le discours prononcé le 17 septembre 2019 :

• « Inutile de pousser le bouchon trop loin » : réflexions de Thierry Coulhon, Conseiller du Président de la République sur l’avenir de (l’évaluation de) l’ESR
  (https://academia.hypotheses.org/7705)

Avec mes meilleures salutations,

Christelle Rabier
_________________________
Engagée dans la rédaction de textes sur l'emploi dans l'enseignement supérieur et la recherche - ne peut vous répondre immédiatement (EHESS en grève)

https://academia.hypotheses.org/
« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Seule la lutte libère »
(Thomas Sankara, Discours à l'ONU, 4 octobre 1984)