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[ATHENA] une réflexion avant la possible fin de cette dite crise sanitaire
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- From: FALHI <falhi AT univ-tln.fr>
- Cc: falhi <falhi AT univ-tln.fr>, falhi benali <falhi.benali AT neuf.fr>
- Subject: [ATHENA] une réflexion avant la possible fin de cette dite crise sanitaire
- Date: Thu, 10 Feb 2022 12:56:47 +0100 (CET)
À: "athena" <athena AT services.cnrs.fr>
Chers collègues, bonjour.
Je souhaite vous faire part d’une observation suivie de réflexions qui me sont venues lors de cette situation sanitaire qui n’est pas encore terminée, le sera-telle un jour ?
Je souhaite vous interroger sur la place du chercheur, quel que soit son domaine, durant cette période qui a débuté vers le mois de mars 2020.
Suite à une pandémie-épidémie annoncée par notre gouvernement, des mesures avaient été prises pour répondre à un événement qui était de portée mondiale ou presque.
Jusque-là rien d’anormal. Les mesures prises évoluant au gré des nouvelles sur l’évolution du nouveau virus : le COVID-19.
Pour ne pas alourdir le texte, je vais aborder l’aspect comportemental des intellectuels de ce pays et notamment celui des chercheurs.
En général, ces dernier sont les vigies du système d’une nation ; ils veillent, par leur savoir et leur cursus universitaire élevé, à ce que les instances politiques dirigeantes ne prennent pas des décisions qu’elles ne maîtriseraient pas, du fait qu’elles ne possèdent pas le savoir et l’instruction nécessaires pour y répondre. Je ne pense pas être dénigrant lorsque j’écris cela. Les universités ou facultés ont tout le temps été les lieux où les politiques venaient se sourcer pour estimer la faisabilité d’une action politique.
Là où des problèmes se sont posés, c’est quand le scientifique, l’intellectuel, celui qui est communément affublé d’une bonne quantité « de matière grise » s’est avéré absent. A part des individus qui ont osé se prononcer dans leurs milieux ou celui des médias et qui ont été menacés et dénigrés, la majorité s’est tue.
Par contre, la majorité de cette « communauté » scientifique, celle qui s’est tue, n’a pas arrêtée de publier, d’échanger sur les listes de diffusions, sur tous les sujets sauf sur celui qui les concernait directement et de ce qui se passait au niveau social : la gestion de cette « crise sanitaire » par la gouvernance de notre pays.
Alors que des mesures ont été décidées unilatéralement contre les libertés fondamentales, souvent évoquées et traitées dans des textes dont certains d’entre nous en ont rédigés, personne n’a osé, à part ceux évoqués plus avant, s’opposer véritablement et demander un sursaut de cette communauté scientifique réfléchissante pour qu’elle agisse comme c’était son devoir de le faire.
Des remarques ont certainement fusées, sur cette liste de diffusion ou ailleurs, mais jamais une véritable prise de position. La communauté scientifique, si communauté il y avait, est restée tétanisée.
C’est alors que j’avais songé à des réflexions et des publications à réaliser sur : « le scientifique, face à une intimidation psychologique, peut-il, en temps de paix et si sa vie n’est pas directement menacée, rester silencieux sur certaines dérives de son gouvernement et de ses institutions ? »
ou bien encore « le pouvoir de l’intimidation verbale sur un scientifique ayant toutes ses facultés et la liberté de réagir.»
ou bien encore « Qui est responsable de la portée d’une intimidation orale, celui qui la commet ou celui qui s’y soumet sans tenter de s’y opposer ? »
ou bien encore « L’étique du chercheur face à une intimidation orale et des comportements liberticides.»
Non seulement le scientifique a été absent, ce qui a permis à des charlatans et aux médias de s’infiltrer et prendre leur place et leur parole, mais aussi aux instances dirigeantes d’en profiter pour mettre en place des décisions qui auraient dû être condamnées si on se fie à des publications antérieures réalisées par certains parmi nous, avant cette situation sanitaire. Comment analyser les travaux de quelqu’un qui prône le droit à la liberté, qui convoque le rôle du scientifique à agir comme rempart aux dérives politique, en tous cas dans ses écrits, et qui s’est tu lorsqu’il a été confronté à cette réalité ?
Malgré les preuves sur la situation sanitaire, et notamment le rôle du masque et des injections, - appelées à tort vaccins - les scientifiques, ceux qui sont censés réfléchir et veiller pour aider le reste du peuple moins instruit ou moins au fait, ont laissé faire et même abandonner leurs collègues en première ligne qui dénonçaient cela. Ce qui a incité le gouvernement, très confiant sur le manque d’opposition, a infligé le bâillon et l’injection à des enfants qui n’avaient rien à craindre. Cela a été une débandade.
Comment des gens de savoir qui étaient quasiment conscients de ce qui se tramait et dont le fond était plus politique que scientifique, ont-ils pu livrer leurs enfants et leurs libertés à des instances qui ne maîtrisent rien.
Comme vous le savez être positif ne veut pas dire malade.
Vous savez que le port du masque et les gestes barrières ont été imposés pour éviter d’être contaminés donc d’être positif. Si toutes les personnes dans un endroit sont positive – les preuves sont données, même en Afrique du Sud, qu’il n’y a aucun symptôme, malgré les pics de contagions, avec le variant actuel (ceux qui veulent des preuves je peux leur en fournir) pourquoi obliger et se laisser obliger à porter le masque et/ou pratiquer les gestes barrière qui n’ont rien donné depuis deux ans ?
Nous pouvons vivre avec ce « virus » tout comme nous le faisons avec le virus de la gastro ou de la grippe saisonnière.
Il se trouve que les élections présidentielles vont, comme par enchantement, supprimer les restrictions restantes et tout le monde rentrera au bercail comme si de rien était. Les politiques, de l’actuel gouvernement et ceux qui les ont appuyés, jureront qu’ils ont fait tout cela pour notre bien et que grâce à leurs restrictions - où certains parmi eux en étaient exemptés - il y aurait eu plus de victimes.
C’est ensuite que des "résistants" émergeront pour donner leur avis quand il n’y en aura plus besoin. Une situation déjà connue.
Cordialement,
B FALHI
- [ATHENA] une réflexion avant la possible fin de cette dite crise sanitaire, FALHI, 10/02/2022
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