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Objet : Histoire des techniques
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[ATHENA] Prochaine séance du séminaire d'histoire des sciences astronomiques
Chronologique Discussions
- From: Martina Schiavon <martina.schiavon AT univ-lorraine.fr>
- Subject: [ATHENA] Prochaine séance du séminaire d'histoire des sciences astronomiques
- Date: Fri, 20 Oct 2023 15:55:08 +0200 (CEST)
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Chères et chers collègues,
La prochaine séance du séminaire d’histoire des sciences astronomiques aura lieu à l’Observatoire de Paris (Salle du Conseil) le mardi 14 novembre 2023, à 14h (heure de Paris).
Nous aurons le plaisir d’entendre deux exposés sur les pratiques de la précision au XVIIIe siècle :
· À 14h, Sibylle Gluch (Erzgebirgisches Spielzeugmuseum und Freilichtmuseum Seiffen - Ore Mountain Toy Museum and Open Air Museum Seiffen) nous parlera de : “Practices of Precision: Timekeeping in XVIIIth-Century Observatories”.
· À 15h30, Rossella Baldi (Université de Neuchâtel) nous parlera de : « Pratiques de la précision : du bon usage du chronomètre de poche à la fin du XVIIIe siècle ».
Les résumés de ces exposés sont à la fin de ce message.
Voici le lien zoom de la séance :
https://us02web.zoom.us/j/84068948913?pwd=YkN3K2hnOVB4TC90aHVpdCtMcUNKZz09
Pour celles et ceux qui veulent se rendre sur place, les inscriptions peuvent se faire auprès de Christophe Schmit (christophe.schmit AT obspm.fr), au plus tard le lundi 13 novembre (matinée) ; il n’y aura pas besoin d’inscription pour le zoom.
Pour rappel, le séminaire d’histoire des sciences astronomiques est le fruit d’une collaboration entre le Centre François Viète (UR 1161, Université de Nantes et Université de Bretagne occidentale), les Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (UMR 7117 du CNRS, de l’Université de Lorraine, de l’Université de Strasbourg), le Bureau des longitudes, la Bibliothèque de l’Observatoire de Paris et le laboratoire SYRTE - Systèmes de Référence Temps-Espace (UMR 8630 du CNRS, de l’Observatoire de Paris - Université PSL, de Sorbonne Université et du LNE). Vous trouverez d’autres informations ainsi que le programme des séminaires à cette adresse (les salles y sont systématiquement indiquées pour chaque séance du séminaire) :
Au plaisir de vous retrouver,
Martina Schiavon (pour le comité d’organisation)
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Martina SCHIAVON
Enseignante-chercheuse (MCF) - HDR en Histoire des sciences et des techniques
Université de Lorraine
E-mail : Martina.Schiavon AT univ-lorraine.fr
http://poincare.univ-lorraine.fr/fr/membre-titulaire/martina-schiavon
RÉSUMÉS :
Sibylle Gluch “Practices of Precision: Timekeeping in XVIIIth-Century Observatories”.
Abstract: In XVIIIth-century astronomy, the precision of timekeeping was an essential prerequisite to successfully accomplish a variety of pressing tasks. In fact, the invention of the pendulum clock alongside other instruments such as telescope and micrometer substantially altered astronomical practices by facilitating a degree of precision that was formerly unknown. However, in order to realize the precision potential of these new instruments, astronomers needed to develop and define appropriate ways of dealing with them: clocks only perform correctly when treated properly. Rather than exclusively focusing on the technological development of clocks, the paper explores the conditions and manners of their use and control in 18th-century observatories. It shows the diversity that characterizes observatory timekeeping practices for most of the period, and studies incipient processes of standardization. The paper argues that by these processes of learning rather than technology alone, the pendulum clock first became a precision instrument. Thus, the notion of the ‘precision clock,’ as it emerged in the XVIIIth century, did not simply refer to a particular type of object, but to a complex entity of object and associated practices.
Rossella Baldi « Pratiques de la précision : du bon usage du chronomètre de poche à la fin du XVIIIe siècle ».
Résumé : Pratiques de la précision : du bon usage du chronomètre de poche à la fin du XVIIIe siècle Complice d’une historiographie anglo-saxonne dominée par l’hagiographie de John Harrison, l’histoire des origines de la chronométrie s’est façonnée autour d’une vision biaisée et fortement teintée de déterminisme technologique. Cette tradition a élaboré le récit d’une success-story à la fois fulgurante et uniforme, en attribuant la réussite du chronomètre à son contenu technique innovant : transformée en garde-temps, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle la montre perd en effet son statut de marqueur social pour devenir un instrument scientifique à part entière. Ces études ont toutefois négligé d’interroger les processus de négociation sociaux, culturels et scientifiques sous-jacents à ce changement de paradigme. Des arrangements, voire des compromis sont rendus nécessaires pour atteindre un consensus sur les avantages de ce nouvel instrument. Parmi ceux-ci, l’apprentissage de pratiques matérielles et corporelles garantissant le fonctionnement correct de ces montres a compté de manière significative dans leur diffusion. La performance du garde-temps – et par conséquent la fiabilité des données collectées et leur élaboration en faits scientifiques – résulte de facteurs dont l’utilisateur est le seul responsable, et non pas de la qualité des engrenages. Ainsi, c’est aux enjeux de cette interaction entre usagers et garde-temps que notre intervention va se consacrer. Elle se basera notamment sur l’exemple des chronomètres de poche produits par l’atelier londonien de Josiah Emery entre 1782 et 1794, considérés à la fin du XVIIIe siècle les montres les plus précises de leur époque.
- [ATHENA] Prochaine séance du séminaire d'histoire des sciences astronomiques, Martina Schiavon, 20/10/2023
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