[ATHENA] L'engagement ingénieur - Journée d'étude / séminaire Cultures d'Ingénieurs et Formations

[Antoine Bouzin <antoine.bouzin AT u-bordeaux.fr>]

Chères et chers collègues,

J'ai le plaisir de vous annoncer le programme du prochain séminaire de recherche Cultures d'Ingénieurs et Formations qui prendra la forme d'une journée d'étude organisée par le collectif EPSI, soutenu par les laboratoires CIREL, COSTECH et FOAP en partenariat avec l'IMT Atlantique Bretagne-Pays de la Loire et Centrale Nantes.

La journée d'étude aura pour thématique : L'engagement ingénieur et se déroulera le vendredi 15 mars entre 9h et 17h à l'IMT Atlantique Bretagne-Pays de la Loire. Voici le lien pour l'inscription (obligatoire) : https://framaforms.org/lengagement-ingenieur-seminaire-de-printemps-epsi-1706860581 (le lien zoom sera transmis aux personnes inscrites en distanciel).

Nous aurons le plaisir d'écouter :

- Erwan Franchon, doctorant en sociologie à l'Université de Strasbourg, pour un exposé intitulé "Des élites scolaires face à l’enjeu écologique"

- Yann Le Lann, maître de conférence en sociologie à l’Université de Lille, chercheur au CeRIES et coordinateur du collectif Quantité Critique, pour un exposé intitulé "Le refus de l’élite scolaire de travailler pour les entreprises polluantes : des consciences écologiques face aux valeurs du travail"

- Jean-Baptiste Comby, maître de conférence en sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris Panthéon-Assas, chercheur au Carism et associé au Cens, pour un exposé intitulé "Derrière le « capitalisme vert », la bourgeoisie"

Voici l'argumentaire de la journée :

Les ingénieurs ne sont pas forcément connus pour leurs prises de positions publiques, ou quand ils le font, c’est – ou c’était – sans mettre en avant leur appartenance à ce groupe professionnel. Mais la question climatique semble rebattre les cartes et les prises de parole de jeunes ingénieurs nous interpellent.

Les remises de diplôme sont autant de tribunes où des ingénieurs interpellent leur école, leur employeur, leurs enseignants. Une petite fraction d’entre eux, dès leur entrée à l’école, s’engagent dans la cause environnementale et climatique. Pourquoi le font-ils et comment le font- ils ? Quels sont les élèves-ingénieurs qui s’engagent dans la cause climatique et avec quelle interprétation de la question ? Avec quelles motivations (participer à une action collective, répondre à une stratégie individuelle ? Au nom de quoi le font-ils ? Un sentiment de responsabilité ? Un idéal techniciste ? une injonction extérieure ? Comment se traduit leur engagement dans l’action au sein de leur établissement ?

Nous interpellent aussi les récentes prises de position de la Commission des Titres d’Ingénieurs enjoignant les écoles à valoriser les activités extra- scolaires et l’engagement. L’injonction à s’engager est-elle compatible avec la notion même d’engagement ? Tous les engagements ont-ils la même légitimité au sein des établissements ? La reconnaissance et le soutien à l’engagement sont-ils les mêmes, quelles que soient les causes choisies ?

Comment cet engagement est-il capitalisé ou non dans les trajectoires professionnelles ? Quitte-t-on ses habits d’engagé lorsqu’on endosse son habit d’ingénieur ? L’engagement était- il une parenthèse dans la construction de l’identité de l’ingénieur·e ou cela perdure-t-il après le temps d’école ? Sous quelle forme le retrouve-t-on ?

Pour retrouver toutes les informations sur l'événement : https://epsi.hypotheses.org/3972.

Je vous souhaite une très belle journée,

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Bien cordialement,

Antoine Bouzin

Doctorant en sociologie au Centre Émile Durkheim

Ingénieur diplômé ENSEEIHT

Centre Émile Durkheim
Université de Bordeaux
Faculté de sociologie
3, ter place de la Victoire
33 076 Bordeaux Cedex

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