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athena - [ATHENA] Prochaine séance du séminaire d'histoire des sciences astronomiques (12 mars)

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Objet : Histoire des techniques

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[ATHENA] Prochaine séance du séminaire d'histoire des sciences astronomiques (12 mars)


Chronologique Discussions  
  • From: Martina Schiavon <martina.schiavon AT univ-lorraine.fr>
  • Subject: [ATHENA] Prochaine séance du séminaire d'histoire des sciences astronomiques (12 mars)
  • Date: Mon, 4 Mar 2024 13:20:48 +0100 (CET)
  • Dkim-filter: OpenDKIM Filter v2.11.0 mta-outslow2.mel.univ-lorraine.fr 07CC6600419

Chères et chers collègues,

 

La prochaine séance du séminaire d’histoire des sciences astronomiques aura lieu dans la Salle du Conseil de l’Observatoire de Paris le mardi 12 mars 2024, à 14h (heure de Paris).


Nous aurons le plaisir d’entendre Nathan Godet (Laboratoire Criham - Centre de Recherches Interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l’Art et Musicologie) sur :

 

-       « L’équilibre harmonique » du service hydrographique français : collecter, compiler, utiliser et corriger l’information hydrographique, 1720-1940.

 

Vous pouvez lire son résumé à la fin de ce message.

 

Voici le lien zoom :

https://us02web.zoom.us/j/86883206571?pwd=ZlQ4SVVNZ0ZJR3FGdit0SUhNeWF5Zz09

 

Pour celles et ceux qui veulent se rendre sur place, les inscriptions peuvent se faire auprès de Christophe Schmit (christophe.schmit AT obspm.fr), au plus tard le lundi 11 mars (matinée) ; il n’y aura pas besoin d’inscription pour le zoom.

 

Pour rappel, le séminaire d’histoire des sciences astronomiques est le fruit d’une collaboration entre le Centre François Viète (UR 1161, Université de Nantes et Université de Bretagne occidentale), les Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (UMR 7117 du CNRS, de l’Université de Lorraine, de l’Université de Strasbourg), le Bureau des longitudes, la Bibliothèque de l’Observatoire de Paris et le laboratoire SYRTE - Systèmes de Référence Temps-Espace (UMR 8630 du CNRS, de l’Observatoire de Paris - Université PSL, de Sorbonne Université et du LNE). Vous trouverez d’autres informations ainsi que le programme des séminaires à cette adresse (les salles y sont systématiquement indiquées pour chaque séance du séminaire) : 

https://syrte.obspm.fr/spip/science/histoire/seminaires-et-colloques/seminaire-d-histoire-des-sciences-astronomiques/



Bien cordialement,

Martina Schiavon (pour le comité d’organisation)

 

--

Martina SCHIAVON

Enseignante-chercheuse (MCF) - HDR en Histoire des sciences et des techniques

Université de Lorraine

E-mail : Martina.Schiavon AT univ-lorraine.fr


http://poincare.univ-lorraine.fr/fr/membre-titulaire/martina-schiavon

 

RÉSUMÉ :

 

Fondé à Paris, en novembre 1720, le Dépôt des cartes, plans, journaux et mémoires concernant la navigation incarne la volonté du pouvoir de rendre utile l’ensemble des documents produits par les navigateurs sur la connaissance des mers et des littoraux. Rapidement, l’établissement devient un maillon essentiel dans la collecte, la production et la diffusion d’une information géographique et hydrographique, notamment par le biais de cartes élaborées en soutien à la navigation. Évoluant dans un paysage savant pourtant préexistant à ses activités (l’Académie royale des Sciences et l’Observatoire de Paris créés respectivement en 1666 et 1667 ou plus localement l’administration des ports du royaume), le Dépôt parisien s’est progressivement imposé comme l’établissement officiel dans la confection, la diffusion et la transmission des savoirs hydrographiques et poursuivait déjà, au 18ème siècle, les mêmes objectifs que remplit aujourd’hui son digne successeur, le Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom), dans un même « équilibre harmonique » que revendiquait en 1888 l’ingénieur hydrographe Anatole Bouquet de la Grye (1827-1909). Riche d’une histoire de plus de 300 ans, il s’agit dès lors ici de s’intéresser aux moyens mis en œuvre par les acteurs du Dépôt pour construire et diffuser une information hydrographique à caractère officiel en posant quelques balises tout au long de cette riche histoire afin de tenter de répondre à cette question : Quelle a été la capacité d'une institution à "rebattre les cartes", à la fois dans la collecte des données nécessaires à la construction des cartes hydrographiques et dans la capacité à corriger une information hydrographique préalablement établie ?




  • [ATHENA] Prochaine séance du séminaire d'histoire des sciences astronomiques (12 mars), Martina Schiavon, 04/03/2024

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