Accéder au contenu.
Menu Sympa

athena - [ATHENA] [Parution] L'écologie au quotidien / Sociétés contemporaines N°131, 2023/3

athena AT services.cnrs.fr

Objet : Histoire des techniques

Archives de la liste

Chronologique Discussions  
  • From: Marie Goyon <marie.goyon AT ec-lyon.fr>
  • Cc: Romain Blancaneaux <romain.blancaneaux AT gmail.com>, SACCO Muriel <Muriel.Sacco AT ulb.be>
  • Subject: [ATHENA] [Parution] L'écologie au quotidien / Sociétés contemporaines N°131, 2023/3
  • Date: Wed, 20 Nov 2024 17:51:41 +0100 (CET)

Chèr.es collègues
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du numéro
L'écologie au quotidien. Paris, Presses de Sciences Po. « Sociétés contemporaines », 2023/3 N° 131, p.166. URL : https://shs.cairn.info/revue-societes-contemporaines-2023-3?lang=fr. portant sur les effets paradoxaux de l’institutionnalisation des « bonnes pratiques » écologiques.

Les « bonnes pratiques » visant à diminuer notre empreinte écologique sont devenues des mots d’ordre du quotidien. Les pouvoirs publics institutionnalisent et normalisent les « éco-gestes », sur lesquels capitalisent des entreprises. Mais leur succès relatif invite à s’interroger sur les contradictions que leur multiplication engendre. Ces injonctions, héritées d’une institutionnalisation de différentes régulations de l’écologie, reposant tantôt sur les collectifs ou les individus, l’État ou le marché, produisent un empilement normatif problématique. L’institutionnalisation de « l’écologie des petits gestes » cohabite avec, voire se heurte à des logiques qui lui préexistent, mine l’action politique et militante écologiste, et étend l’emprise du marché sur les mondes associatifs et professionnels. Aussi l’écologie au quotidien aboutit-elle à fragmenter ou à déstabiliser les secteurs de l’action environnementale qu’elle prétend soutenir.
Dans ce dossier, vous trouverez donc les contributions suivantes, qui illustrent ces effets paradoxaux : l’activisme militant au sein des marches pour le climat se divise sur les « éco-gestes » (Giuseppe Cugnata, Maxime Gaborit et Yann Le Lann), les militants des circuits courts sont marginalisés face aux injonctions de la « consommation responsable » (Gabriel Montrieux), l’aide alimentaire est soumise à l’immixtion des impératifs de l’anti-gaspillage (Tom Beurois), et le compostage se trouve en proie à sa marchandisation (Maud Hetzel). SOMMAIRE ci-dessous.


Bien cordialement,
Marie Goyon, Muriel Sacco et Romain Blancaneaux

SOMMAIRE
Pages 5 à 16
Introduction
Les effets paradoxaux de l’institutionnalisation des « bonnes pratiques » écologiques
Par Romain Blancaneaux, Marie Goyon et Muriel Sacco

Pages 17 à 51
Faire des gestes auxquels on ne croit pas
Les pratiques écologiques quotidiennes des manifestant·es pour le climat
Par Giuseppe Cugnata, Maxime Gaborit et Yann Le Lann

Pages 53 à 82
Déconflictualiser les alternatives écologiques pour mieux les diffuser
Conditions d’émergence et structuration de parcours d’engagements de jeunes militant·es éco-citoyen·nes
Par Gabriel Montrieux

Pages 83 à 112
Verdir l’aide alimentaire ?
Les réceptions différenciées de la norme écologique dans une épicerie sociale d’un quartier populaire
Par Tom Beurois

Pages 113 à 144
Pour l’écologie, par le marché
L’institutionnalisation marchande du compostage de déchets alimentaires
Par Maud Hetzel


Marie Goyon
Enseignante Chercheuse, Anthropologie & Sociologie
Laboratoire EVS-CTT UMR 5600 / LABEX IMU
https://umr5600.cnrs.fr/fr/la-recherche/ateliers/objets-urbanisations/
Responsable Métier IIE & Equipe SHS-EG

Département SHLS_ D5 1er étage
M : +336 28 20 37 42
36, avenue Guy de Collongue 69130 Écully
www.ec-lyon.fr  | @centralelyon




  • [ATHENA] [Parution] L'écologie au quotidien / Sociétés contemporaines N°131, 2023/3, Marie Goyon, 20/11/2024

Archives gérées par MHonArc 2.6.19.

Haut de le page