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Objet : Histoire des techniques
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[ATHENA] Rappel : AAC Symposium SFHST 2025 Des lieux pour les sciences expérimentales, XIXe-XXe siècle
- From: guy lambert <guy.lambert AT paris-belleville.archi.fr>
- Subject: [ATHENA] Rappel : AAC Symposium SFHST 2025 Des lieux pour les sciences expérimentales, XIXe-XXe siècle
- Date: Thu, 19 Dec 2024 16:30:14 +0100 (CET)
Chères et chers collègues,
Lors du prochain congrès de la Société française d’Histoire des Sciences et des Techniques (Nancy, 9-11 avril 2025), nous organisons une session intitulée :
Des lieux pour les sciences expérimentales, XIXe-XXe siècle. Architectures, équipements, installations
S’inscrivant à la croisée de l’histoire des sciences et de l’histoire de l’architecture, cette session vise à réunir des contributions différents de champs disciplinaires.
Nous avons le plaisir de vous inviter à y participer.
L'appel à communications est en ligne (la présentation est reprise ci-dessous)
https://sfhstnancy2025.sciencesconf.org/resource/page/id/3#S1
Les propositions seront à déposer sur le site du Congrès :
https://sfhstnancy2025.sciencesconf.org/submission/submit
Nous nous tenons à votre disposition pour tous renseignements
Virginie Fonteneau et Guy Lambert
Des lieux pour les sciences expérimentales, XIXe-XXe siècle. Architectures, équipements, installations
Guy Lambert, ENSA Paris-Belleville, IPRAUS/AUSser ( guy.lambert AT paris-belleville.archi.fr)
Virginie Fonteneau, Université Paris-Saclay ( virginie.fonteneau AT universite-paris-saclay.fr )
Les lieux spécifiquement destinés aux sciences expérimentales (bâtiments, équipements, installations) témoignent d’un champ disciplinaire à l’autre d’une grande diversité de forme et d’échelle. S’ils ont jusqu’à présent été étudiés de manière très diversifiée selon les domaines d’activités et selon leur statut institutionnel, les deux dernières décennies ont fait émerger un contexte favorable à l’analyse plurielle de ces " lieux de savoirs ". Parallèlement au développement d’une histoire matérielle des sciences en train de se faire, l’intérêt croissant pour le patrimoine scientifique et industriel a porté autant sur les collections et les instruments que leurs interactions avec l’aménagement ou la conception des édifices. Ainsi les recherches se sont-elles intéressées à plusieurs échelles depuis celle de la pièce, ses dispositions et ses objets, dans le cas des laboratoires en particulier, jusqu’à celle du bâtiment tout entier quand l’interface entre les murs et les instruments induisent des architectures spécifiques, comme celles de l’observatoire, de la soufflerie et de l’accélérateur de particules.
S’inscrivant à la croisée de l’histoire des sciences et de l’histoire de l’architecture, cette session souhaite appréhender conjointement ces lieux de la science expérimentale pour envisager les interactions à l’œuvre entre le cadre matériel et bâti d’une part, les équipements et les pratiques scientifiques d’autre part. Dans quelle mesure sont-ils être soumis à des questionnement communs ? Plusieurs pistes sont proposées à la réflexion.
La première concerne le principe d’adéquation des lieux avec les activités scientifiques, où se mesure tous les besoins spécifiques, en termes d’espace, de dispositions, de répartition des fonctions, de conditions climatiques, de réseaux techniques, etc., de manière plus marquée encore avec l’avènement de la Big Science ou lorsqu’il s’agit de concevoir des bâtiments déplaçables. Dans les faits, cet idéal d’harmonie résulte de la collaboration entre scientifiques, architectes et constructeurs, il se traduit en discussions, en hiérarchisation des problèmes rencontrés, voire en tensions notamment lorsque la conception ou l’aménagement de tels édifices met en évidence les difficultés à concilier des temporalités contradictoires.
La deuxième piste porte sur l’interaction de ces édifices avec un environnement plus vaste, délibérément choisi ou imposé, qu’il s’agit d’envisager en termes de cadre et d’échelle (quartier de ville, territoire extra urbain), selon les nécessités : proximités recherchées pour des questions d’acheminement, de sociabilités scientifiques ou au contraire isolement reflétant des raisons de sécurité ou un souci de secret.
La troisième piste s’intéresse aux processus d’évolution de ces lieux, au gré des besoins des scientifiques, des exigences des expériences ou du renouvellement des instruments, appelant des extensions, des recloisonnements, des réaffectations ou une malléabilité permanente, Comment la recherche de souplesse ou le risque d’obsolescence du cadre matériel et bâti sont-ils gérés, sur le moment ou en amont ?
La dernière piste concerne les dimensions symbolique ou emblématique affectées à ces édifices. Dans quelle mesure l’architecture de ces lieux de science est-elle pensée pour représenter un domaine d’activité, un programme scientifique ou une organisation, exprimer une politique publique ou incarner un domaine de savoir ?
Cette proposition de symposium s’inscrit dans le prolongement du projet de recherche Fondascience financé par l’ANR.
Lors du prochain congrès de la Société française d’Histoire des Sciences et des Techniques (Nancy, 9-11 avril 2025), nous organisons une session intitulée :
Des lieux pour les sciences expérimentales, XIXe-XXe siècle. Architectures, équipements, installations
S’inscrivant à la croisée de l’histoire des sciences et de l’histoire de l’architecture, cette session vise à réunir des contributions différents de champs disciplinaires.
Nous avons le plaisir de vous inviter à y participer.
L'appel à communications est en ligne (la présentation est reprise ci-dessous)
https://sfhstnancy2025.sciencesconf.org/resource/page/id/3#S1
Les propositions seront à déposer sur le site du Congrès :
https://sfhstnancy2025.sciencesconf.org/submission/submit
Nous nous tenons à votre disposition pour tous renseignements
Virginie Fonteneau et Guy Lambert
Des lieux pour les sciences expérimentales, XIXe-XXe siècle. Architectures, équipements, installations
Guy Lambert, ENSA Paris-Belleville, IPRAUS/AUSser ( guy.lambert AT paris-belleville.archi.fr)
Virginie Fonteneau, Université Paris-Saclay ( virginie.fonteneau AT universite-paris-saclay.fr )
Les lieux spécifiquement destinés aux sciences expérimentales (bâtiments, équipements, installations) témoignent d’un champ disciplinaire à l’autre d’une grande diversité de forme et d’échelle. S’ils ont jusqu’à présent été étudiés de manière très diversifiée selon les domaines d’activités et selon leur statut institutionnel, les deux dernières décennies ont fait émerger un contexte favorable à l’analyse plurielle de ces " lieux de savoirs ". Parallèlement au développement d’une histoire matérielle des sciences en train de se faire, l’intérêt croissant pour le patrimoine scientifique et industriel a porté autant sur les collections et les instruments que leurs interactions avec l’aménagement ou la conception des édifices. Ainsi les recherches se sont-elles intéressées à plusieurs échelles depuis celle de la pièce, ses dispositions et ses objets, dans le cas des laboratoires en particulier, jusqu’à celle du bâtiment tout entier quand l’interface entre les murs et les instruments induisent des architectures spécifiques, comme celles de l’observatoire, de la soufflerie et de l’accélérateur de particules.
S’inscrivant à la croisée de l’histoire des sciences et de l’histoire de l’architecture, cette session souhaite appréhender conjointement ces lieux de la science expérimentale pour envisager les interactions à l’œuvre entre le cadre matériel et bâti d’une part, les équipements et les pratiques scientifiques d’autre part. Dans quelle mesure sont-ils être soumis à des questionnement communs ? Plusieurs pistes sont proposées à la réflexion.
La première concerne le principe d’adéquation des lieux avec les activités scientifiques, où se mesure tous les besoins spécifiques, en termes d’espace, de dispositions, de répartition des fonctions, de conditions climatiques, de réseaux techniques, etc., de manière plus marquée encore avec l’avènement de la Big Science ou lorsqu’il s’agit de concevoir des bâtiments déplaçables. Dans les faits, cet idéal d’harmonie résulte de la collaboration entre scientifiques, architectes et constructeurs, il se traduit en discussions, en hiérarchisation des problèmes rencontrés, voire en tensions notamment lorsque la conception ou l’aménagement de tels édifices met en évidence les difficultés à concilier des temporalités contradictoires.
La deuxième piste porte sur l’interaction de ces édifices avec un environnement plus vaste, délibérément choisi ou imposé, qu’il s’agit d’envisager en termes de cadre et d’échelle (quartier de ville, territoire extra urbain), selon les nécessités : proximités recherchées pour des questions d’acheminement, de sociabilités scientifiques ou au contraire isolement reflétant des raisons de sécurité ou un souci de secret.
La troisième piste s’intéresse aux processus d’évolution de ces lieux, au gré des besoins des scientifiques, des exigences des expériences ou du renouvellement des instruments, appelant des extensions, des recloisonnements, des réaffectations ou une malléabilité permanente, Comment la recherche de souplesse ou le risque d’obsolescence du cadre matériel et bâti sont-ils gérés, sur le moment ou en amont ?
La dernière piste concerne les dimensions symbolique ou emblématique affectées à ces édifices. Dans quelle mesure l’architecture de ces lieux de science est-elle pensée pour représenter un domaine d’activité, un programme scientifique ou une organisation, exprimer une politique publique ou incarner un domaine de savoir ?
Cette proposition de symposium s’inscrit dans le prolongement du projet de recherche Fondascience financé par l’ANR.
- [ATHENA] Rappel : AAC Symposium SFHST 2025 Des lieux pour les sciences expérimentales, XIXe-XXe siècle, guy lambert, 19/12/2024
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