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athena - [ATHENA] Séminaire HSHI du 25 avril 2024 : Le monde des cinéphiles parisiens face au défi du parlant

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Objet : Histoire des techniques

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[ATHENA] Séminaire HSHI du 25 avril 2024 : Le monde des cinéphiles parisiens face au défi du parlant


Chronologique Discussions  
  • From: Raphael Lavie <raphael.lavie AT gmail.com>
  • Subject: [ATHENA] Séminaire HSHI du 25 avril 2024 : Le monde des cinéphiles parisiens face au défi du parlant
  • Date: Mon, 22 Apr 2024 22:07:44 +0200

Ce jeudi 25 avril de 17h à 19h, le séminaire Histoire des sciences, histoire de l'innovation propose une séance intitulée "Le monde des cinéphiles parisiens face au défi du parlant (fin années 1920 - début années 1930) : comment l'innovation technologique bouscule les règles d'un art. "

Nous aurons le plaisir d'entendre Nicolas Gallon, professeur agrégé d'histoire et auteur de : Nicolas GALLON, Histoire d'un plaisir obscur. Cinq balades dans le Paris des cinémas d'avant-guerre, Editions Ithaka, 2024. (https://ithaka.fr/)

La séance aura lieu à la Maison de la Recherche de Sorbonne Université (28, rue Serpente 75006 Paris), salle 116.


Résumé :

Le monde des cinéphiles parisiens face au défi du parlant (fin années 1920 - début années 1930) : comment l'innovation technologique bouscule les règles d'un art. 

Paris, 1925. Le cinéma est en passe de devenir le loisir urbain dominant. Près de deux cent salles comblent chaque semaine le désir d’évasion des habitants de la capitale. Parmi elles, une poignée d’établissements se distingue par une programmation à rebours du tout-venant commercial. Les salles « spécialisées » - tel est leur nom – fidélisent un public lettré soucieux de voir (et de revoir) les œuvres des grands maîtres du muet ; c’est là le début de la cinéphilie. Le Quartier latin en est le premier repaire.
Au même moment, les ingénieurs des grandes firmes du cinéma -françaises comme américaines- redoublent d’effort pour faire advenir la parole sur l’écran. Formats et supports se multiplient au sein d’une course à l’innovation comme l’histoire du cinéma en a connue régulièrement. Les années 1928-1929 voient l’aboutissement de cet activisme commercial et technologique. En peu de temps se généralisent alors les films sonores puis parlants… au grand dam des premiers cinéphiles. Pour ces derniers, le septième art est d’abord un art du silence.  « Nous n’ajoutions plus la moindre foi à cet art des images mouvantes, qui étaient devenues sonores et parlantes » dira l’un d’entre eux. 
La victoire du « talkie » (allusion au dialogue qui devient la source d’un nouveau cinéma) est-elle conciliable avec la survivance du cinéma muet, même réduit à l’état de patrimoine ? Comment par ailleurs sauver matériellement des pellicules des années vingt soudainement frappées d’obsolescence commerciale auprès d’un plus large public ?  Comment en somme une rupture technologique bouscule et redéfinit les règles d’un art : c’est le cœur de la question que nous proposons de traiter.



  • [ATHENA] Séminaire HSHI du 25 avril 2024 : Le monde des cinéphiles parisiens face au défi du parlant, Raphael Lavie, 22/04/2024

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